Septembre 2018

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.

Seigneur Dieu, avec la Vierge Marie et les saints anges gardiens, nous vous confions (prénoms du couple).

Notre Père, qui es aux cieux…

Prions en ce jour avec :

Sainte Joséphine Bakhita (1869-1947)

Esclave soudanaise puis Sœur Canossienne, « exemple de l’Espérance »(Benoit XVI)

Commémorée le 8 février.

Josephine_Bakhita

Prions.

« O Dieu, Père de miséricorde, qui nous as donné Sainte Joséphine Bakhita, sœur universelle, modèle évangélique de foi simple et de charité, donne-nous, à sa suite, la volonté de grandir et d’aimer selon l’Evangile.

Exauce les Prières de toutes les personnes qui invoquent son intercession. Donne-nous la grâce d’un cœur miséricordieux comme le sien, cœur capable de pardonner même à ceux qui nous ont fait du mal, cœur capable de vaincre le mal avec la puissante force du bien. »[1]

La Fécondité


« Ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté : Oh, combien d’âmes je pourrais te conquérir ! Tout d’abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave… tous, tous les pauvres Noirs de l’Afrique, fais, Ô Jésus, qu’eux aussi te connaissent et t’aiment ! Amen » (prière écrite le jour de sa Profession Religieuse, le 8 décembre 1896).

« Joséphine Bakhita, la première Sainte du Soudan et la première femme africaine à être élevée à la gloire des autels sans être martyre, est citée comme exemple dans la deuxième Encyclique du Pape Benoît XVI « Spe Salvi » : « Pour nous qui vivons depuis toujours avec le concept chrétien de Dieu et qui nous y sommes habitués, la possession de l’espérance, qui provient de la rencontre réelle avec ce Dieu, n’est presque plus perceptible. L’exemple d’une sainte de notre temps peut en quelque manière nous aider à comprendre ce que signifie rencontrer ce Dieu, pour la première fois et réellement. Je pense à l’Africaine Joséphine Bakhita, canonisée par le Pape Jean-Paul II ».

Mgr. Macram Max Gassis, Evêque de El Obeid au Soudan, déclare : « Bakhita est un signe éclatant pour l’Afrique ». A l’occasion de la Canonisation de Joséphine Bakhita le 1er octobre 2000, il dit à l’Agence Fides :

« Bakhita est le symbole du fait que la femme est le pivot de la société, malgré ses tribulations et ses difficultés. La figure de Bakhita est celle d’une femme qui sait supporter les humiliations et la violence avec humilité, dignité et amour. C’est la démonstration qu’aucune souffrance n’humilie tellement une femme au point de la priver de l’amour de Dieu, au contraire, l’amour de Dieu précisément rachète la femme de toute souffrance. Pour cela, Bakhita, libre de l’esclavage physique, choisit de se faire esclave de l’amour de Dieu qui libère. Bakhita est la première Sainte africaine non martyre. Cela veut dire que la sainteté n’est pas réservée seulement à l’homme africain, qui est, dans la partie Est du continent, la figure prédominante. Même une femme qui suit fidèlement Jésus peut être Sainte. Cela a une valeur éclatante en Afrique »[2].

Seigneur, nous vous supplions de garder les cœurs de (prénoms du couple) brûlants d’amour pour Vous afin que leur mariage porte du fruit et augmente en eux la capacité d’aimer.

Je vous salue Marie ×3

La Famille


A propos de ses bourreaux : « Si je rencontrais ces négriers qui m’ont enlevée et ceux-là qui m’ont torturée, je m’agenouillerais pour leur baiser les mains, car si cela ne fût pas arrivé je ne serais pas maintenant chrétienne et religieuse »

« Deux jeunes filles soudanaises âgées de sept et douze ans, débordantes de vie et de joie, se promènent dans les champs tout en jouant. La nature, l’avenir, tout leur sourit en ce printemps de la vie. Rien ne laisse présager un événement tragique. S’arrêtant pour ramasser des herbes pour la cuisine, elles aperçoivent soudain deux hommes qui s’approchent d’elles. L’un d’eux s’adresse à l’aînée, et lui demande comme un service de laisser partir la plus jeune dans la forêt pour chercher un paquet oublié. La petite, dans son innocence, fait ce qu’on lui demande et part vers la forêt avec les deux hommes. Arrivée dans le bois, elle se rend compte qu’il n’y a pas de paquet. Les deux hommes s’approchent et la menacent, l’un avec un couteau, l’autre avec un revolver: «Si tu cries, tu es morte! Viens, suis-nous». Terrifiée, la fillette essaie de crier, mais n’y parvient pas. Plus loin, les ravisseurs lui demandent son nom; pétrifiée de peur, elle est incapable de répondre. «Bien, disent-ils, nous t’appellerons Bakhita (ce qui signifie « celle qui a de la chance »), car tu as vraiment de la chance». Aux yeux de ces hommes, il y avait ironie à appeler « chance » ce qui était un malheur. Mais aux yeux de Dieu, qui dirige tous les événements pour le bien des élus, c’était vraiment une chance inouïe pour Bakhita.

Bakhita est née au Soudan vers 1869 dans une famille qui comptera huit enfants, de la tribu nubienne des Dagiù ; elle passe ses premières années à Olgossa, petit village du Darfour près du Mont Agilerei. Elle est encore toute petite quand sa sœur aînée est enlevée par des trafiquants d’esclaves, elle n’est jamais revenue. Elle dira à ce propos : « Je me souviens encore, raconte-t-elle en 1910, combien Maman a pleuré, et combien nous avons pleuré nous aussi ».

C’est maintenant le tour de Bakhita d’être traînée pendant de longs jours, à marche forcée sur un chemin difficile, avec d’autres personnes qui, comme elle, seront vendues comme esclaves. « Je ne pensais qu’à ma famille, j’appelais Papa et Maman, avec une angoisse dans le cœur impossible à décrire. Mais personne, là-bas, ne m’écoutait ». À cinq reprises, elle sera achetée puis revendue sur les marchés d’El-Obeid et de Khartoum; elle servira plusieurs maîtres durant une douzaine d’années, au milieu d’indicibles souffrances. Chez l’un d’eux, particulièrement cruel, Bakhita est battue chaque jour jusqu’au sang; chez un autre, elle est soumise au tatouage réservé aux esclaves. L’opération consiste à tracer avec une lame de rasoir des dessins sur la poitrine et le ventre; les plaies ouvertes sont ensuite bourrées de sel afin d’empêcher la cicatrisation. De tous ces mauvais traitements, elle gardera pour le reste de sa vie 144 cicatrices.

Malgré les mauvais traitements, Bakhita se comporte avec loyauté envers ses maîtres. Jamais elle ne se sert à leurs dépens, même quand elle est affamée. Elle s’efforce aussi d’exécuter fidèlement tous les ordres reçus, quelque durs et contrariants qu’ils puissent être. Plus tard, quand on lui demandera si elle agissait ainsi pour obéir à Dieu, elle répondra : « Je ne connaissais pas Dieu alors. Je faisais ainsi, car je ressentais au-dedans de moi que c’était de cette manière qu’il fallait faire ». Bakhita obéissait à sa conscience éclairée par la loi naturelle inscrite dans le cœur de tout homme: « Au fond de sa conscience, l’homme découvre la présence d’une loi qu’il ne s’est pas donnée lui-même, mais à laquelle il est tenu d’obéir, explique le Concile Vatican II. Cette voix, qui ne cesse de le presser d’aimer et d’accomplir le bien et d’éviter le mal, au moment opportun résonne dans l’intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela». Car c’est une loi inscrite par Dieu au cœur de l’homme ; sa dignité est de lui obéir, et c’est elle qui le jugera. La conscience est le centre le plus secret de l’homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre » (Gaudium et spes, n. 16).

Quelques mois après le tatouage, son maître, officier de l’armée turque, doit rentrer dans son pays. Ne pouvant emmener ses esclaves, il se résout à les vendre. Providentiellement, Bakhita est achetée, en 1883, par le Consul d’Italie à Khartoum, Callisto Legnani. Elle racontera : « Le nouveau maître était assez bon et il se prit d’affection pour moi… Je n’eus plus de réprimandes, de coups, de châtiments, de sorte que, devant tout cela, j’hésitais encore à croire à tant de paix et de tranquillité ». Pour la première fois depuis le jour de son enlèvement, Bakhita ne craint plus le fouet ; elle est même traitée de façon affable et cordiale. Dans la maison du Consul, elle connaît la sérénité, l’affection et des moments de joie, même s’ils sont encore voilés par la nostalgie de sa famille, perdue pour toujours »iv.

« Dans le discours adressé par le Pape Jean Paul II aux membres de la Conférence Épiscopale du Soudan, reçus à l’occasion de leur visite « ad limina » le 15 décembre 2003, le Saint-Père déclare […] :

« Joséphine a fait l’expérience de la cruauté et de la brutalité avec lesquelles l’homme peut traiter ses semblables. Enlevée et vendue comme esclave quand elle était encore enfant, elle a connu beaucoup trop la souffrance et ce que c’est que d’être réduit à l’état de victime, des maux qui affligent toujours d’innombrables hommes et femmes dans sa patrie, dans toute l’Afrique et dans le monde. Sa vie inspire la ferme détermination de travailler de manière efficace pour libérer les personnes de l’oppression et de la violence, en assurant que leur dignité soit respectée dans le plein exercice de leurs droits »[2].

Seigneur, nous vous confions (prénoms du couple) pour qu’ils restent fidèles au sacrement du mariage. Nous vous prions de garder leur couple solidement uni grâce à la prière et à l’espérance.

Je vous salue Marie ×3

 

La Confiance en Dieu


« Madame Michieli, l’épouse du Consul confie sa petite fille Mimmina, à la garde à Bakhita qui s’en occupe avec beaucoup de tendresse. C’est ensemble qu’elles retournent au Soudan, avant de revenir à nouveau en Italie. Là, Madame Michieli confie pour une brève période sa petite fille et Bakhita à l’institut des Catéchistes de Venise, tenu par les religieuses canossiennes »ii. L’acquisition puis la gestion d’un grand hôtel à Suakin, sur la Mer Rouge, contraignirent Mme Michieli à déménager dans cette localité pour aider son mari. Entre-temps, d’après un conseil de leur administrateur, Illuminato Checchini, Mimmina et Bakhita furent confiées aux Sœurs Canossiennes de l’Institut des catéchumènes de Venise »ii.

C’est ici, « Après quelques mois de catéchuménat, que Bakhita reçut le Sacrement de l’Initiation chrétienne et donc le nouveau nom de Giuseppina. C’était le 9 janvier 1890. Ce jour-là, elle ne savait pas comment exprimer sa joie. Ses grands yeux expressifs étincelaient, révélant une émotion intense. Ensuite on la vit souvent baiser les fonts baptismaux et dire : « Ici, je suis devenue fille de Dieu ! ». Chaque nouvelle journée la rendait toujours plus consciente de la façon dont ce Dieu, qui maintenant la connaissait et l’aimait, l’avait conduite à lui par des chemins mystérieux, la tenant par la main. Quand Madame Michieli revint d’Afrique pour reprendre sa fille et Bakhita, celle-ci, avec un esprit de décision et un courage insolites, manifesta sa volonté de rester avec les Mères Canossiennes et de servir ce Dieu qui lui avait donné tant de preuves de son amour. La jeune africaine, désormais majeure, jouissait de la liberté d’action que la loi italienne lui assurait.

Malgré sa tristesse de quitter Mimmina, son désir fut accepté avec difficulté. Madame Michieli qui refusait de se séparer de Bakhita, tenta de faire intervenir diverses personnalités pour la sortir de l’Institut. L’affaire alla jusqu’à un procès. Néanmoins, le 29 novembre 1889, le procureur déclara que Bakhita était libre de choisir là où elle voulait rester puisque l’esclavage n’existait pas en Italie».

C’est alors que « Les Sœurs firent mon instruction avec beaucoup de patience, dit-elle, et me firent connaître ce Dieu que tout enfant je sentais dans mon cœur sans savoir qui il était. Voyant le soleil, la lune et les étoiles, je me disais en moi-même: qui donc est le maître de ces belles choses ? Et j’éprouvais une grande envie de le voir, de le connaître et de lui rendre mes hommages ».

Le 9 janvier 1890, elle est baptisée par le cardinal de Venise, Monseigneur Agostini, et reçoit la Confirmation. Après trois ans, à l’âge de 24 ans, elle demanda à devenir religieuse. La sœur supérieure, Anna Previtali, lui dit : « Ni la couleur de la peau, ni la position sociale ne sont des obstacles pour devenir sœur. ». Le 7 décembre 1893, Bakhita rejoignit le noviciat des Sœurs de la Charité à l’institut de catéchuménat de Venise »[2].

Seigneur, Vous qui épanchez notre soif, permettez à (prénoms du couple) d’apaiser leurs peurs et de s’abandonner à Votre sainte volonté.

Je vous salue Marie ×3

 

L’ouverture aux autres


« C’est le 8 décembre 1896, à Vérone, qu’elle prononce ses premiers vœux. En 1902, elle est transférée à Schio, province de Vicenza où, pendant plus de cinquante ans, elle s’occupe de la cuisine, de la lingerie, de la conciergerie. En 1927, elle prononce ses vœux perpétuels. Aimée de tous, on lui donne le surnom de « Petite Mère Noire » (Madre Moretta).

Elle disait : « Soyez bons, aimez le Seigneur, priez pour ceux qui ne le connaissent pas. Voyez comme est grande la grâce de connaître Dieu ».

En 1910, elle écrivit son histoire suite à la demande de sa supérieure, sœur Margherita Bonotto.
Pendant la Seconde Guerre mondiale la ville de Schio est menacée de bombardements. Aux Sœurs qui l’invitent à se réfugier dans le souterrain de la maison, elle répond : « Non, je n’ai pas peur, je suis dans les mains de Dieu. Il m’a libérée des mains des lions, des tigres et des panthères, ne voulez-vous pas qu’il me sauve aussi des bombes ? ». Le 8 décembre 1896, Giuseppina Bakhita se consacra pour toujours à son Dieu qu’elle appelait, usant une douce expression : « Mon Maître ! ».

« Ses mains se posaient avec douceur sur la tête des enfants qui fréquentaient chaque jour l’école de l’Institut. Sa voix aimable, qui rappelait les berceuses et les chants de sa terre natale, se faisait agréable pour les petits, réconfortante pour les pauvres et les souffrants, encourageante pour tous ceux qui frappaient à la porte de l’Institut »[3]Vatican.

Seigneur de joie, nous vous prions dans votre Esprit-Saint, afin que s’anime dans les cœurs de (prénoms du couple) douceur, patience et bonté dans leur relation aux autres.

Je vous salue Marie ×3

 

La Foi


A propos de sa foi : « La Sainte Vierge m’a protégée, même quand je ne la connaissais pas. Même au fond du découragement et de la tristesse, quand j’étais esclave, je n’ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait. Je n’en suis pas morte, parce que le Bon Dieu m’avait destinée à des « choses meilleures ». Et je connus finalement ce Dieu que je sentais dans mon cœur depuis que j’étais petite, sans savoir qui c’était ».

Benoît XVI sur Sainte Joséphine Bakhita : 

« Sainte Joséphine Bakhita connut un « Maître » totalement différent – dans le dialecte vénitien, qu’elle avait alors appris, elle appelait Paron (« Patron ») le Dieu vivant, le Dieu de Jésus Christ. À présent, elle entendait dire qu’il existait un Paron au-dessus de tous les maîtres, le Seigneur des seigneurs, et que ce Seigneur était bon, la bonté en personne. Elle apprit que ce Seigneur la connaissait, elle aussi, qu’il l’avait créée, elle aussi – plus encore, qu’il l’aimait. Elle aussi était aimée, et précisément par le Paron suprême, face auquel tous les autres maîtres ne sont, eux-mêmes, que de misérables serviteurs. Elle était connue et aimée, et elle était attendue. Plus encore, ce Maître avait lui-même personnellement dû affronter le destin d’être battu et maintenant il l’attendait « à la droite de Dieu le Père ». Désormais, elle avait une « espérance » – non seulement la petite espérance de trouver des maîtres moins cruels, mais la grande espérance : « Je suis définitivement aimée et, quel que soit ce qui m’arrive, je suis attendue par cet amour. Et ainsi ma vie est bonne. » Par la connaissance de cette espérance, elle était « rachetée », elle ne se sentait plus une esclave, mais une fille de Dieu libre. Elle comprenait ce que Paul entendait lorsqu’il rappelait aux Éphésiens qu’avant ils étaient sans espérance et sans Dieu dans le monde – sans espérance parce que sans Dieu. L’espérance, qui était née pour elle et qui l’avait « rachetée », elle ne pouvait pas la garder pour elle; cette espérance devait rejoindre beaucoup de personnes, elle devait rejoindre tout le monde.

Dieu notre Père, tu as conduit Sainte Joséphine Bakhita de l’abaissement de l’esclavage à l’honneur d’être ta fille et de devenir l’épouse du Christ. Accorde-nous, à son exemple, de suivre d’un amour fidèle le Seigneur Jésus crucifié et de répandre la miséricorde avec une inlassable charité. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur »[4].

Seigneur, dans votre mystère de gloire, vous permettez à certains de souffrir, aidez (prénoms du couple), à maintenir fermement en eux un grand désir de sainteté malgré leurs souffrances.

Je vous salue Marie ×3

 

L’engagement dans la société


Pendant sa maladie : « Je m’en vais lentement, lentement, pas à pas vers l’éternité. Jésus est mon capitaine et moi, je suis son assistante. Je dois porter les valises. L’une contient mes dettes, l’autre, plus lourde, les mérites infinis de Jésus. Que ferai-je devant le tribunal de Dieu ? Je couvrirai mes dettes avec les mérites de Jésus et je dirai au Père Éternel : maintenant juge ce que tu vois. Au ciel j’irai avec Jésus et j’obtiendrai beaucoup de grâces. Je viendrai te visiter dans tes rêves si le « Patron » me le permet. Au paradis j’aurai du pouvoir et j’obtiendrai pour tous beaucoup de grâces ».

« Son humilité, sa simplicité et son sourire constant conquirent le cœur de tous les habitants de Schio. Les Sœurs l’estimaient pour sa douceur inaltérable, sa bonté exquise et son profond désir de faire connaître le Seigneur.

Arriva la vieillesse, puis la maladie longue et douloureuse, mais Mère Bakhita continua à donner un témoignage de foi, de bonté et d’espérance chrétienne. À qui lui rendait visite et lui demandait comment elle se portait, elle répondait souriante : « Comme le veut le patron».

Dans l’agonie, elle revécut les jours terribles de son esclavage, et, à maintes reprises, elle supplia l’infirmière qui l’assistait: « Lâchez un peu les chaînes… elles me font mal! ». Ce fut la très Sainte Vierge Marie qui la libéra de toute souffrance. Ses dernières paroles furent : « Notre Dame ! Notre Dame ! », tandis que son ultime sourire témoignait de sa rencontre avec la Mère du Seigneur.

Mère Bakhita s’est éteinte le 8 février 1947 dans la maison de Schio, entourée de la communauté en pleurs et en prières. Une foule accourut rapidement à la maison de l’Institut pour voir une dernière fois leur « petite Mère noire » et lui demander la protection du ciel. Sa réputation de sainteté s’est désormais répandue sur tous les continents. Nombreuses sont les grâces obtenues par son intercession »[4].

Seigneur, nous nous associons aux souffrances de (prénoms du couple). Nous les déposons à vos pieds afin de repousser l’emprise de Satan sur les pratiques humaines qui blessent la dignité que Vous nous avez donnée (Avortement, euthanasie, GPA…).

Je vous salue Marie ×3

 

Frères et soeurs dans le Christ


Au moment de sa mort : « Lorsqu’une personne aime beaucoup une autre, elle désire ardemment l’approcher, donc pourquoi craindre tellement la mort ? La mort nous emmène à Dieu ».

« Le procès pour la cause de canonisation commença douze ans après sa mort, et le 1er décembre 1978, l’Église publia le décret sur l’héroïcité de ses vertus.

La divine Providence qui «prend soin des fleurs des champs et des oiseaux du ciel», a guidé cette esclave soudanaise, à travers d’innombrables souffrances, vers la liberté humaine et celle de la foi, jusqu’à la consécration de sa propre vie pour l’avènement du Royaume »[4].

Seigneur, nous vous confions les personnes qui entourent (prénoms du couple), Donnez-leur d’être des présences aimantes, usant d’une juste compassion et d’une attitude délicate.

Je vous salue Marie ×3

 

Action de grâces pour notre vie


Nous vous remercions, Seigneur, pour tous les dons, grâces, cadeaux, que Vous nous avez offerts dans nos vies.

Je vous salue Marie ×3

O Marie conçue sans péchés, Priez pour nous qui avons recours à vous, (3 fois)
Saint Joseph, Priez pour nous
Sainte Joséphine, Priez pour nous
Nos saints Patrons (récitez les saints patrons du couple et les vôtres), Priez pour nous
Tous les saints du Ciel, Priez pour nous
Nos saints Anges Gardiens, protégez-nous, inspirez-nous le désir de sainteté et gardez-nous dans la joie.

Prière à Notre Dame

du Père Léonce de Grandmaison


Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
Obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses,
Un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre Coeur, devant votre divin Fils.
Un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse,
Un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Amen