Mai 2018
Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
Seigneur Dieu, avec la Vierge Marie et les saints anges gardiens, nous vous confions (prénoms du couple).
Notre Père, qui es aux cieux…
Prions en ce jour avec :
Notre-Dame de la Sainte Espérance
Fêtée le 23 octobre
« Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous »
La Fécondité
Le 5 juillet 1852, l’abbé Ernest André, jeune curé de Mesnil-Saint-Loup, un village pauvre du diocèse de Troyes (France), est reçu en audience privée par le bienheureux Pie IX. Agenouillé à ses pieds, il demande: «Très Saint-Père, voulez-vous donner à la Très Sainte Vierge honorée dans notre église le nom de Notre-Dame de la Sainte-Espérance ?» À ces mots, le Pape relève la tête, puis, après un moment de réflexion, il paraît rempli de joie et dit avec un accent de satisfaction bien marquée: «Notre-Dame de la Sainte-Espérance, oui!»
Ernest André, qui restera connu sous le nom de Père Emmanuel, naît le 17 octobre 1826, à Bagneux-la-Fosse, dans l’Aube. À neuf ans, l’enfant est atteint d’une fièvre typhoïde qui le conduit aux portes de la mort. Après quarante jours presque sans connaissance, il guérit comme par miracle. Peu de temps après, il manifeste le désir d’être prêtre. En 1839, Ernest entre au petit séminaire. Le sacrement de Confirmation, reçu à la fin de la première année, le marque profondément; plus tard, dans ses enseignements, il soulignera souvent le rôle de l’Esprit Saint dans la vie du chrétien. Ses années de formation au grand séminaire se situent à l’époque où un souffle missionnaire dilatait le catholicisme français. Des condisciples de l’abbé André quittent le séminaire pour entrer chez les Frères Maristes ou les Pères de Picpus pour l’évangélisation des terres lointaines. Lui-même vibre aussi de cette ardeur. Cependant, c’est à la mission plus classique de pasteur d’une paroisse de son diocèse qu’il va finalement se consacrer. Après les années sombres de la Révolution, une chrétienté n’est-elle pas à refaire en France même?
Seigneur, nous vous supplions de garder les cœurs de (prénoms du couple) brûlants d’amour pour Vous afin que leur mariage porte du fruit et augmente en eux la capacité d’aimer.
Je vous salue Marie ×3
La Foi
Ordonné prêtre le 22 décembre 1849, l’abbé André est nommé, à vingt-trois ans, curé de Mesnil-Saint-Loup, paroisse de trois cent cinquante âmes, à vingt kilomètres à l’ouest de Troyes. Le 24 décembre, le nouveau curé arrive à Mesnil. Avisant un villageois, il lui demande le chemin de l’église; tout en l’accompagnant, l’homme fait naïvement sa confession et celle de tout le pays:
«Voyez-vous, Monsieur, ici nous ne sommes pas très dévots: oh! pour la Messe, nous n’y manquons pas; mais nous aimons bien, après la Messe, aller boire la petite goutte.» À l’entendre chanter la Messe de Minuit, les paroissiens se disent: «En voilà un qui chante trop bien, il ne restera pas avec nous.» Mais, de fait, il demeurera à Mesnil-Saint-Loup pendant cinquante-trois ans. Dans ce village où les gens vivent pauvrement, la pratique religieuse est habituelle, si l’on s’en tient du moins au nombre de personnes qui assistent à la Messe et aux Vêpres du dimanche. Mais le devoir de la Communion pascale n’est guère rempli que par les femmes.
L’abbé André, dans l’intensité de sa foi et l’ardeur de son zèle pastoral, ne saurait se contenter du minimum. Il veut plus et surtout mieux: des chrétiens fervents, désireux de s’abreuver à la source des sacrements, qui se nourrissent de la Parole de Dieu et donnent une vraie place à la prière dans leur vie quotidienne. Le jeune curé se met aussitôt à sa tâche: visites aux paroissiens, en particulier les malades, catéchismes, préparation des premières Communions. Sa bonne humeur, son entrain, son rire franc et sonore réchauffent déjà les cœurs. Toute sa personne indique une exubérance de vie qui ne demande qu’à se dépenser pour le salut des âmes; mais l’abbé comprend vite que la moisson ne se fait pas le lendemain des semailles. Il constate que, parmi les communiants préparés l’année précédente par son prédécesseur, peu ont persévéré dans la vie sacramentelle; aura-t-il plus de succès en 1850? Il y déploie tout son zèle: «Un engagement de la vie est, dit-il, chose sérieuse; vous appartenez à Jésus-Christ.» Cependant quelques garçons lâchent pied. Les exhortations répétées du jeune prêtre, sa participation à leurs jeux en regagnent certains. Mais tout cela reste fragile.
Seigneur, dans votre mystère de gloire, vous permettez à certains de souffrir, aidez (prénoms du couple), à maintenir fermement en eux un grand désir de sainteté malgré leurs souffrances.
Je vous salue Marie ×3
La Confiance en Dieu
En juin 1852, l’abbé André entreprend un pèlerinage à Rome. En chemin, alors qu’il dit son chapelet, il est saisi intérieurement par une pensée qui l’emplit de joie et d’émotion: Marie est Mère de la Sainte-Espérance, suivant l’expression biblique (cf. Si 24, 18). Il reçoit en même temps la certitude qu’il lui faudra, une fois parvenu à Rome, demander au Pape de donner le nom de “Notre-Dame de la Sainte-Espérance” à la statue de la Vierge de son église, et d’instituer une fête en son honneur. L’accord du Pape, pense-t-il avec raison, sera le signe que cette inspiration lui est donnée du Ciel. Contre toute attente, il obtient sans délai de Pie IX la permission de célébrer une fête liturgique en l’honneur de Notre-Dame de la Sainte-Espérance, le quatrième dimanche d’octobre. Cette fête sera assortie, en 1854, d’une indulgence plénière. Le rôle de Pie IX dans l’instauration du culte de Notre-Dame de la Sainte-Espérance n’a rien de fortuit: il est primordial.
C’est le Saint-Père, personnellement, qui a donné Notre-Dame de la Sainte-Espérance à la paroisse de Mesnil-Saint-Loup. Lui-même manifeste une grande dévotion envers la Vierge Marie depuis sa tendre enfance: le jour même de sa naissance et de son baptême, 13 mai 1792, Jean-Marie Mastaï avait été consacré par ses parents à une Madone, dite Notre-Dame d’Espérance. Pie IX sera aussi le Pape de l’Immaculée-Conception, dont il proclamera le dogme en 1854. […]Notre-Dame de la Sainte-Espérance va, en peu d’années, sous l’impulsion de son pasteur, non seulement transformer la paroisse de Mesnil-Saint-Loup, mais aussi répandre ses grâces bien au-delà du village.
Seigneur, Vous qui épanchez notre soif, permettez à (prénoms du couple) d’apaiser leurs peurs et de s’abandonner à Votre sainte volonté.
Je vous salue Marie ×3
La Famille
De retour dans sa paroisse, le curé garde quelque temps secrètes les faveurs qu’il vient d’obtenir du Saint-Père, se réservant de les proclamer lors de la solennité de l’Assomption. Dans un sermon mémorable, laissant éclater sa joie et sa confiance filiale en Marie, l’abbé André adresse à la Vierge une série d’invocations, dont l’une touche plus que les autres ses paroissiens: Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous! Simple formule dont s’empare la piété des fidèles; ils vont la redire en priant et en pleurant, au point que se forgera l’expression: “pleurer la petite prière”. Le curé ne demande pas à ses paroissiens de se convertir, mais demande à Marie d’obtenir de son Fils leur conversion. La vie chrétienne est une conversion permanente; et cette conversion est un don reçu moyennant la prière.
La première est celle d’Ernest André lui-même, transformé en un ouvrier éclairé et efficace:
«Avant la Sainte-Espérance, dira-t-il, j’allais au hasard, je ne savais pas; avec elle j’ai été fixé, j’ai vu, j’ai compris.» Et, à l’école de Marie, le curé deviendra un pasteur et un incomparable formateur de chrétiens. À partir de ce jour, l’immense puissance de conversion de la Sainte Vierge, se manifeste de façon éclatante. Le dimanche 22 octobre 1852, la première fête de Notre-Dame de la Sainte-Espérance est célébrée très simplement, mais avec une grande allégresse. On n’avait pas l’habitude de communier un simple dimanche; le curé insiste, les femmes se rendent sans trop de difficultés, mais les jeunes gens qu’il a groupés autour de lui auront-ils le courage de s’approcher publiquement des sacrements? La plupart viennent se confesser à une heure assez tardive: le respect humain les tient encore. Mais le lendemain, ils communient à la Grand-Messe devant tout le monde. C’est la première victoire de Notre-Dame de la Sainte-Espérance. Sur Mesnil-Saint-Loup souffle alors un vent nouveau qui n’est autre que le Saint-Esprit. La grâce du Baptême enfouie dans les cœurs réapparaît dans toute sa fraîcheur et sa force.
Seigneur, nous vous confions (prénoms du couple) pour qu’ils restent fidèles au sacrement du mariage. Nous vous prions de garder leur couple solidement uni grâce à la prière et à l’espérance.
Je vous salue Marie ×3
L’ouverture aux autres
«Pour rétablir le christianisme dans les mœurs, commente l’abbé André, il faut préalablement en rétablir les vraies notions dans les esprits. Tout le christianisme consiste à savoir et à reconnaître pratiquement ce que nous avons perdu en Adam, et ce que nous avons reçu en Jésus-Christ; doctrine sur le péché originel et ses conséquences d’un côté, sur la grâce et sa nécessité de l’autre.» Et plus tard, il précisera en quoi consiste la conversion:
«L’œuvre de Notre-Dame de la Sainte-Espérance, à Mesnil-Saint-Loup, c’était simplement le rétablissement du christianisme, et cela parmi des hommes baptisés. Ici comme ailleurs, tout, à peu près, était envahi par ce froid et bas naturalisme qui ne permet pas à l’homme d’élever ses pensées au-dessus de ce qu’il sent. Ici comme ailleurs, la raison humaine – et quelle raison!–, l’emportait sur la raison divine, c’est-à-dire sur la foi. La grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ était une sublime inconnue… Toutes les vertus chrétiennes étaient méconnues et remplacées par cette vertu également facile et universelle que le monde appelle l’honnêteté. Notre-Dame de la Sainte-Espérance arriva, et dès le premier moment toutes les âmes comprirent qu’un grand changement allait devenir indispensable. Les pratiques extérieures du culte allaient être convaincues d’insuffisance; les motifs intérieurs des actions allaient avoir à subir des modifications essentielles; l’amour de Dieu allait cesser de consister en une formule; l’Esprit du Seigneur allait souffler sur des ossements desséchés, et faire surgir un peuple nouveau (cf. Ez 37).»
[…]Dans les années 1852-1860, il ne se passe pas de fêtes pascales, de mois de mai, de fête de Notre-Dame de la Sainte-Espérance sans qu’il n’y ait de véritables conversions, qui ramènent des âmes à Dieu en les séparant radicalement de la vie mondaine. La fréquentation des sacrements augmente, et on voit des hommes se joindre aux femmes pour réciter le chapelet. En 1853, malgré l’opposition de certains paroissiens, on élève dans l’église un autel à Notre-Dame de la Sainte-Espérance. Cette même année, une confrérie pour la récitation de la petite prière est érigée. Afin qu’elle soit égrenée au long des heures du jour en une prière perpétuelle, les associés, par séries de douze, s’engagent à dire, chacun à une heure fixe, un Je vous salue Marie encadré, avant et après, par l’invocation: Notre-Dame de la Sainte-Espérance, convertissez-nous! L’abbé André veut des associés fidèles et fervents plutôt que nombreux.
Seigneur de joie, nous vous prions dans votre Esprit-Saint, afin que s’anime dans les cœurs de (prénoms du couple) douceur, patience et bonté dans leur relation aux autres.
Je vous salue Marie ×3
L’engagement dans la société
Le développement sera rapide: si, à la fin de 1854, on ne compte encore que 272 inscrits, ils seront plus de 4000 en décembre 1855. En 1856, le curé de Notre-Dame-des-Victoires, à Paris, l’abbé Desgenettes, affirme en parlant de l’œuvre de Notre-Dame de la Sainte-Espérance: «Toutes ces tempêtes ne sont soulevées contre l’œuvre que parce qu’elle est bien plantée sur le roc de saint Pierre. C’est un jeune arbre qui deviendra grand et fort, parce que ses racines ont pénétré dans le rocher pour y puiser la sève catholique à sa source.» En effet, la Prière Perpétuelle rayonne rapidement au-delà de la paroisse; des associés se présentent de toute la France et même de l’étranger. Encouragée par plusieurs brefs du Saint-Siège, la Prière Perpétuelle sera érigée en archiconfrérie, le 27 août 1869. Moins de dix ans après, l’association comptera 100000 associés. Le 25 mars 1877, commencera à paraître le Bulletin mensuel de Notre-Dame de la Sainte-Espérance.
La métamorphose de la paroisse de Mesnil est l’œuvre de Notre-Dame; mais le curé y coopère lui-même avec un grand zèle. «Il me faut, dit-il, des chrétiens tels que le Baptême les a faits. Ils existent en germe; je les cultiverai et je les obtiendrai. Il me les faut tels, parce que c’est ainsi que Dieu les veut: et je suis le coopérateur de sa grâce. Je ne tolérerai pas le mélange de l’esprit du monde qui déforme le chrétien, qui le diminue, et, même sous certaines apparences religieuses, le tue tout à fait. Chrétiens de toutes pièces, chrétiens de l’Évangile, chrétiens qui, loin de s’envelopper dans des ignorances calculées, cherchent la lumière, afin de se mettre en tout d’accord avec la lumière: voilà mon programme.»
Pour cela, l’abbé André institue des conférences le dimanche après-midi; ce sera chez lui le souci constant d’instruire ses fidèles, d’éclairer leur foi. Il commente les livres de la Sainte Écriture, la liturgie, les sacrements. Il va jusqu’à leur apprendre les rudiments du latin pour qu’ils comprennent les chants de la Messe et les Psaumes: car les dimanches et jours de fêtes, de nombreux paroissiens viennent à l’église chanter une partie de l’Office divin (Laudes, Vêpres et Complies). Les instructions sont entrecoupées de jeux sur la place, et la journée du dimanche se conclut par une prière du soir dont le but est avoué: mettre fin aux bals et combattre l’influence du cabaret. De fait, au bout de quelques années, cabaret et bal disparaîtront du paysage de Mesnil. La conversion se manifeste aussi par la modestie du costume. Le pasteur fait la guerre à la vanité et aux tenues immodestes: «La modestie, dit-il, est une des marques de la présence du Saint-Esprit dans une âme. Les hommes ne sauraient en général être chastes si les femmes ne sont pas modestes.» En 1878, il regroupera les femmes les plus décidées dans la “Société de Jésus couronné d’épines”.
Seigneur, nous nous associons aux souffrances de (prénoms du couple). Nous les déposons à vos pieds afin de repousser l’emprise de Satan sur les pratiques humaines qui blessent la dignité que Vous nous avez donnée (Avortement, euthanasie, GPA…).
Je vous salue Marie ×3
Frères et soeurs dans le Christ
Pourtant, il serait faux de penser que ce mouvement n’ait pas rencontré d’opposition. Certains, au sein du village, ne veulent pas de Notre-Dame de la Sainte-Espérance: de jeunes libertins créent une “deuxième paroisse” dans une écurie transformée en salle de danse, où ils parodient les cérémonies du culte. Notre-Dame se venge à sa manière: un dimanche du mois de Marie de 1854, tandis que ces jeunes gens s’en vont à une partie de plaisir, le meneur s’arrête net et décide de rentrer. Les railleries de ses compagnons n’ont pas de prise sur lui. Il dira par la suite: «C’était comme si la médaille de la Sainte Vierge m’était tombée sur la tête.» Il se met à dire le chapelet, puis, au mois d’octobre, se confesse. Enfin, il se fait moine à l’abbaye de la Pierre-qui-Vire.
Malgré ces signes, l’abbé André n’emportera pas, semble-t-il, l’adhésion unanime de ses paroissiens. Cependant, de tout le diocèse et de plus loin encore, les gens accourent, attirés par le renom de Notre-Dame de la Sainte-Espérance, par l’atmosphère de prière qui l’enveloppe, par la beauté de la célébration de sa fête. Progressivement, la fête du quatrième dimanche d’octobre devient l’objet d’un pèlerinage, et les inscriptions à la Prière Perpétuelle affluent. Dans son bulletin de novembre 1878, le curé écrira: «On va en pèlerinage là où il y a une source, une source miraculeuse. Il y a quelques semaines, vint un pauvre. Celui-là venait de loin, armé de deux béquilles. Il nous demanda la charité et nous fit ses petites réflexions. “Ah! on vient ici en pèlerinage? – Oui, au mois d’octobre. – Ah! comme ça, vous avez une source?” Vous avez une source! Voilà la vraie bonne explication du pèlerinage à Notre-Dame de la Sainte-Espérance. Combien d’âmes qui ont soif de la grâce de Dieu, des consolations d’en haut, et qui viennent ici croyant y trouver une source. Et de tous ceux qui y sont venus, nul n’a jamais dit: j’ai été trompé dans mon attente. Oui, il y a une source en Notre-Dame de la Sainte-Espérance, en celle que l’Église appelle Mater, fons amoris: Marie est mère, mère et source d’amour.» Aux pieds de Notre-Dame, les pèlerins déposent des ex-voto: «Merci à Notre-Dame de la Sainte-Espérance, elle m’a converti. – Elle m’a retirée de la vanité.» Telle est bien la grâce propre de cette dévotion: Marie s’y révèle la toute-puissante convertisseuse, la Reine des cœurs.
Seigneur, nous vous confions les personnes qui entourent (prénoms du couple) Donnez-leur d’être des présences aimantes, usant d’une juste compassion et d’une attitude délicate.
Je vous salue Marie ×3
Action de grâces pour notre vie
Nous vous remercions, Seigneur, pour tous les dons, grâces, cadeaux, que Vous nous avez offerts dans nos vies.
Je vous salue Marie ×3
O Marie conçue sans péchés, Priez pour nous qui avons recours à vous, (3 fois)
Notre-Dame de la Sainte Espérance, Priez pour nous
Saint Joseph, Priez pour nous
Nos saints Patrons (récitez les saints patrons du couple et les vôtres), Priez pour nous
Tous les saints du Ciel, Priez pour nous
Nos saints Anges Gardiens, protégez-nous, inspirez-nous le désir de sainteté et gardez-nous dans la joie.
Prière à Notre Dame
du Père Léonce de Grandmaison
Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
Obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses,
Un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre Coeur, devant votre divin Fils.
Un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse,
Un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Amen
Bibliographie :
Lettre de Dom Antoine Marie osb, abbé l’Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 7 octobre 2014, Lien web