Janvier 2018
Pour tous les couples qui espèrent accueillir un enfant, ceux qui ont accepté l’idée de ne pas en avoir, pour tous les couples en démarche d’adoption, pour tous ceux qui vivent une grossesse difficile…
« Courage, Calme, Confiance »
(devise empruntée au sanctuaire de Pellevoisin)
Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
Prions en ce jour avec :
Le Bienheureux Charles d’Autriche (1887-1922)
Empereur d’Autriche« L’empereur de la paix »,
en communion avec son épouse la princesse Zita de Bourbon-Parme,
Commémoré le 21 octobre.
Prions.
« Père céleste, en la personne du Bienheureux Charles, empereur d’Autriche, Vous avez donné à Votre Église et au peuple de Dieu l’exemple d’une vie de discernement et de spiritualité sur un chemin de courage convaincant.
Ses actions publiques comme empereur et roi, ses actions personnelles comme chef de famille, étaient fermement assises sur les enseignements de la foi catholique. Son amour pour l’Eucharistie crût dans le temps des épreuves et l’aida à s’unir au Sacrifice du Christ dans le sacrifice de sa propre vie pour ses peuples.
L’empereur Charles honora la Mère de Dieu et aima prier le Rosaire tout au long de sa vie. Qu’il nous fortifie par son intercession quand le découragement, la pusillanimité, la solitude, l’amertume et la dépression nous troublent. Permettez-nous de suivre l’exemple de votre fidèle serviteur, et de servir sans égoïsme nos frères et nos sœurs suivant Votre volonté.
Entendez et accédez à notre demande d’accueillir des enfants dans notre famille et de devenir de bons parents.
Accordez au Bienheureux Charles d’Autriche l’honneur de la canonisation, pour la gloire de Votre Nom, celle de la Bienheureuse Vierge Marie et que soit bénie Votre Église. »[1]
La Fécondité
«L’empereur de la paix»
« Le 28 juin 1914, la tragique nouvelle de l’assassinat, à Sarajevo, de l’héritier présomptif, l’Archiduc François-Ferdinand, fit de Charles le nouvel héritier du trône et changea irrémédiablement le cours de sa destinée. Cet assassinat provoqua le déclenchement de la guerre qui se propagea dans toute l’Europe. […]Lorsqu’en 1916, Charles de Habsbourg-Lorraine accéda au trône en sa double qualité d’empereur d’Autriche et roi apostolique de Hongrie, un conflit fratricide avait déjà incendié l’Europe et, depuis deux ans, opposait entre elles des nations chrétiennes telles que la France et l’Autriche-Hongrie […]
Très tôt, Charles d’Autriche avait pressenti à quel point ce premier conflit mondial annonçait, en réalité, un suicide politique, démographique et moral du Vieux Continent. Charles fut alors amené à diriger diverses actions militaires dans lesquelles il se comporta avec courage et honneur. Engagé sur le front de l’Est et du Sud, il mena des actions victorieuses et se distingua par ses convictions morales dans l’élaboration de ses plans de bataille. Sa priorité d’Empereur fut le retour de la paix et de la sécurité en Europe et dans l’Empire »[i].
« Les témoins oculaires font l’éloge du profond sens du devoir du Bienheureux Charles d’Autriche. Il comprenait la charge impériale comme un devoir sacré qui lui avait été confié et se voyait comme le père de ses peuples. Lors d’une conversation avec le comte Polzer-Hoditz le 28 avril 1917, l’empereur dit : « C’est pourtant simple, chacun doit aider autant qu’il le peut. En tant qu’empereur, je dois montrer le bon exemple. Si chacun devait seulement faire son devoir de chrétien, il n’y aurait pas tant de haine et de misère dans le monde. » Son amour du prochain était exemplaire. Pour soulager le peuple souffrant des misères de la guerre, l’empereur Charles ordonna que les chevaux et les voitures du palais fussent mis à disposition pour porter le charbon à la population de Vienne. Il donna beaucoup aux pauvres sur son argent personnel, et y compris ses vêtements aux nécessiteux. En 1914, au début de la guerre, le futur empereur déclara à la foule qui s’était rassemblée devant le château d’Hetzendorf, en signe de support : « Chacun qui me connaît sait combien j’aime l’Autriche et la Hongrie. Je ne peux rester en arrière en ces heures de nécessité. Chacun connaît aussi le soldat que je suis et sait que je suis prêt à faire face à la guerre. Cependant, comment le peuple peut-il faire si bon accueil à la guerre – même juste – avec une telle joie, je ne peux tout simplement pas comprendre. La guerre est épouvantable. » »[ii].
Par votre intercession, bienheureux Charles, gardez nos cœurs brûlants d’amour pour le Christ afin que notre mariage porte du fruit et augmente en nous la capacité d’aimer.
Je vous salue Marie ×3
La Confiance en Dieu
« Il n’est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. »
« Avant même d’arriver en exil à Madère, sa vie était de celles qui se sacrifient aux autres. Il a perdu sa patrie, son empire et son trône. Ses propres peuples ont confisqué son argent et ses biens personnels. Sans argent, sans amis, incapable de gagner sa vie, il avait une femme et sept enfants à charge, plus un huitième à naître. Il a été obligé de vivre sous le contrôle d’étrangers sur une île lointaine dans une demeure humide, inhabitable. Et malgré ces tribulations, il était encore, héroïquement, prêt à se sacrifier pour les autres. Le dernier sacrifice qu’il lui restait à faire était celui de sa vie. Il fut convaincu, à travers ses prières, que Dieu exigeait de lui l’ultime sacrifice pour le salut de ses peuples.
Bien que l’empereur Charles ait été forcé à l’exil avec sa famille, il a toujours su garder une attitude positive et gaie. Il disait : « Nous allons mieux que nous le méritons ». Suivant l’exemple du Christ, il prit volontairement sa croix pour le bien de ses peuples. Il offrit sa souffrance au Christ crucifié : son exil, son inquiétude pour le bien-être de sa patrie et de ses peuples ; son inquiétude pour sa famille qui manquait de nourriture, de médicaments et vivait dans une maison humide, à peine meublée, sans chauffage. Comme le Christ souffrit avec patience les moqueries des soldats, avec la couronne d’épines, le manteau de pourpre et le roseau, ainsi fit le Bienheureux Charles face à la dérision de ses ennemis. Il communia à la Passion du Christ par la souffrance qu’il eut à endurer du fait de sa condamnation par ses propres ministres et de son bannissement. Même la trahison de ses plus proches ne lui fut pas épargnée. Et encore, malgré tout, l’empereur Charles pouvait dire : « Je suis reconnaissant à Dieu de tout ce qu’Il m’envoie. » Telles les gouttes de sang du Christ au Mont des Oliviers, l’empereur souffrit de terribles sueurs durant sa maladie. Alors qu’il transpirait de façon terrible, il dit à l’archiduchesse Maria Teresa : « Je vous supplie, Grand-Mère, de m’aider à ne pas transpirer autant. » Elle lui répondit : « Les médecins disent que c’est bon pour toi. » L’empereur Charles répondit : « Je ne crois pas pouvoir le supporter plus longtemps. » L’archiduchesse montra alors le crucifix qu’il avait dans les mains et dit : « …Pour nous, Il a sué le sang ». Les yeux de Charles suivirent le geste de Maria Teresa. Puis, il fixa longuement le crucifix et acquiesça de la tête plusieurs fois. À partir de ce moment-là, le Bienheureux Charles ne parla plus de ses sueurs, bien qu’il eût encore à en souffrir jusqu’à sa mort. Sa maladie empira et, à ses souffrances, s’ajoutèrent des suffocations, des plaies infectieuses aux bras, dues aux nombreuses injections qu’on lui fit, des brûlures au cou et aux épaules causées par les sinapismes et les ventouses. Sa tête devait être soutenue car l’empereur était trop faible pour se tenir droit tout seul. Malgré ses souffrances, il continuait à se préoccuper des autres – surtout de ses enfants – et s’inquiétait d’une éventuelle contagion de sa maladie. Les médecins présents dirent qu’ils n’avaient jamais vu une telle force de caractère. Il avait une maîtrise de soi remarquable et ses facultés mentales étaient intactes malgré la fièvre et les douleurs. […]
L’empereur Charles chercha la volonté de Dieu dans tout ce qu’il fit. C’était pour lui le principe le plus important de sa vie et de tous ses actes. Des témoins oculaires parlent aussi de son amour de la chasteté et de son refus absolu de tolérer toute grossièreté de langage en sa présence. Sur son lit de mort, il dit à l’impératrice Zita : « Être en colère ? Me plaindre? Quand tu connais la volonté de Dieu, tout est bien. » Un moment après : « Je veux être très clair avec toi, en ce qui me concerne : tous mes efforts ont toujours été de clairement reconnaître la volonté de Dieu en tout et de la suivre le plus possible. » Quelques instants après, il répéta : « Il ne faut pas nous plaindre. » La phrase « Que Ta Volonté soit faite ! » était le principe directeur de la vie du Bienheureux Charles et celle qu’il répéta peu avant de remettre son âme entre les mains de son Créateur. Avec le Christ, l’empereur Charles pouvait dire : « Ma nourriture est d’accomplir la Volonté de Celui qui m’a envoyé ». […] Il accepta la Volonté de Son Père au milieu des plus grandes peines – qui dépassaient largement la normale – et à travers tout, le Bienheureux Charles pouvait encore dire : « Je suis reconnaissant à Notre Seigneur si aimant de tout ce qu’Il envoie. » »[ii].
Par votre intercession, bienheureux Charles, que nos craintes soient balayées afin de nous abandonner totalement au Christ Jésus.
Je vous salue Marie ×3
La Foi
« C’est en exil sur l’île de Madère qu’il mourut d’une grippe aggravée d’une pleurésie, le 1er avril 1922, non sans avoir fait appeler à son chevet son fils aîné, l’Archiduc Otto, pour lui dire adieu et lui montrer comment « un Empereur et un Catholique se comporte au moment de sa mort ». Il reçut les derniers Sacrements et la Communion. L’Eucharistie fut exposée dans sa chambre et Charles essaya de tenir un crucifix dans ses mains. Son épouse Zita l’assista en ses derniers moments. En tout début d’après-midi, il voulut porter le crucifix à ses lèvres et murmura : » Que Ta volonté soit faite. Jésus, Jésus, viens ! Oui, oui. Mon Jésus, que Ta volonté soit faite Jésus ! « . Il murmura » Jésus » une toute dernière fois et expira.
L’Empereur de la Paix, mari, père et homme de foi, quittait cette vie à l’âge de 34 ans. […] La béatification par le Pape Jean-Paul II de l’Empereur Charles d’Autriche, dimanche 3 octobre 2004 place Saint-Pierre à Rome, soit 82 ans après sa mort survenue en 1922, est un événement exceptionnel à plus d’un titre. L’on sait, en effet, que le propre père du Souverain Pontife, alors qu’il était sous-officier dans l’armée austro-hongroise, donna à son fils né le 18 mai 1920, par admiration pour l’Empereur Charles, le prénom de Karol»[i].
Le Bienheureux Charles d’Autriche a vécu sous la gloire du Saint Sacrement. Les rayons de la grâce de Sa Splendeur l’attiraient et il aimait se rendre au pied du Tabernacle. Sous la tension du gouvernement ou simplement au début d’une journée ordinaire, il cherchait aide et consolation auprès de Jésus au Tabernacle. Où qu’il ait vécu, il souhaitait avoir une chapelle privée où pouvait être gardé le Saint Sacrement. Sa dévotion à l’Eucharistie se manifestait même en de petits détails, tels que la lumière du sanctuaire qui ne devait jamais s’éteindre. Plusieurs fois par jour, il disait : « Je dois aller voir si la lumière de l’autel est bien allumée». Quand il disait cela, chacun savait qu’il désirait s’isoler pour s’agenouiller et prier devant le Saint Sacrement. La profondeur de sa prière et de sa méditation était telle qu’il ne remarquait pas ce qui se passait autour de lui. Par exemple, il était si profondément abîmé en prière qu’il ne voyait pas passer l’aumônière pour les offrandes. Afin de ne pas le déranger, l’impératrice Zita lui dit de tenir son offrande dans la main dès le début de la messe afin que, d’un coup de coude, elle puisse faire tomber l’offrande dans l’aumônière au moment voulu. […]
Durant la maladie qui devait l’emporter, il avait le désir ardent de recevoir fréquemment la Sainte Communion. La Sainte Messe était célébrée dans le salon adjacent à sa chambre. Au début, la porte restait entrebâillée afin qu’il puisse suivre les messes, sans attenter à son intimité ni risquer la contagion, mais il demanda bientôt que la porte fût pleinement ouverte, disant : « Je veux voir l’autel ! ». Il était si respectueux de l’Eucharistie qu’il avait décidé de la refuser, car sa toux constante risquait de profaner l’Hostie. D’une façon tout à fait remarquable, en fait, durant les saints rites, sa toux arrêtait complètement et il pouvait prendre la communion. C’est comme s’il s’était senti appelé par Notre Seigneur à prendre la communion. […]
L’empereur Charles mourut comme il a vécu. Il fut durant sa vie uni à Jésus-Eucharistie et le Saint Sacrement était le centre de sa vie quand il mourut. Une demi-heure avant de mourir, il désira recevoir la Sainte Communion. Bien que son visage fût pâle et marqué par sa lutte, longue et fatigante, durant sa maladie, il irradiait de joie quand il recevait l’Eucharistie. Ce rayonnement resta sur son visage au-delà de la mort»[ii].
Par votre intercession, bienheureux Charles, que nous maintenions fermement en nous un grand désir de sainteté malgré nos imperfections et de nos faiblesses.
Je vous salue Marie ×3
La Famille
« Une des plus grandes épreuves pour l’empereur Charles a été de se séparer de ses enfants quand l’impératrice Zita et lui ont été envoyés en exil à Madère. Les enfants sont restés en Suisse jusqu’à ce que l’impératrice Zita, avec beaucoup de difficultés, puisse aller les chercher pour les ramener à Madère. Voici le récit de leurs retrouvailles : « Le 2 février (l’empereur Charles) alla à la rencontre de l’impératrice Zita et des enfants – à l’exclusion de l’archiduc Robert (en convalescence après son opération pour une appendicite) – pour les emmener à Funchal, avec l’archiduchesse Marie Teresa. L’empereur se tenait sur la digue. La joie des enfants fut indescriptible. Ils l’accueillirent avec embrassades exubérantes quand il monta à bord. Les larmes coulaient le long des joues de l’empereur quand il porta le petit archiduc Rodolphe, en descendant la passerelle. Ceux qui arrivaient avec les enfants furent effrayés de voir combien leur souverain était fatigué et avait vieilli. Mais il était impossible de voir quelque trace d’amertume sur son visage ou de l’entendre prononcer une parole amère. »
Durant sa maladie fatale, l’empereur avait un plaisir considérable à pouvoir entendre depuis son lit les voix des enfants à travers la fenêtre et quand ils pouvaient l’entendre s’il les appelait. Le 2 octobre 1918, le Bienheureux Charles se consacra et consacra sa famille au Sacré Cœur de Jésus. […] Une des dernières prières murmurées peu avant sa mort a été pour tous ses enfants, qu’il a nommés individuellement, les plaçant sous la protection de Dieu. L’archiduchesse Maria Teresa l’entendit. Elle en a fait le récit : « Très cher Sauveur, protégez nos enfants : Otto, Mädi, Robert, Félix, Karl Ludwig, qui après ? » L’impératrice vint à son aide: « Rudolf », et il continua : « Rudolf, Lotti, et plus particulièrement notre petit dernier (l’impératrice attendait Elisabeth qui naquit après la mort de l’empereur). Préservez leur corps et leur âme, qu’ils meurent plutôt que de commettre un péché mortel, Amen ! Que Votre volonté soit faite. Amen »»[ii]
Par votre intercession, bienheureux Charles, que le Bon Dieu garde notre couple solidement uni à grâce à la prière et à l’espérance.
Je vous salue Marie ×3
L’ouverture aux autres
« En Italie, l’empereur Charles donna l’ordre à ses officiers d’éviter des massacres inutiles : « S’assurer que l’aide soit apportée aux blessés aussi rapidement que possible et que les troupes soient approvisionnées aussi bien que possible… J’interdis de ne pas faire des prisonniers … J’interdis formellement le pillage, le vol et la destruction délibérée ». Guidé par ses principes chrétiens, Charles, quand bien même aurait-il jugé la guerre immorale, insistait pour que l’armée se conduisît avec moralité. […]
L’empereur a pratiqué de manière héroïque le commandement « d’aimer son ennemi ». Tout au long de sa vie, et de manière exemplaire, il a pardonné aux autres. L’empereur Charles a gravement souffert des mensonges, des calomnies et de nombreuses épreuves. L’ultime exemple de son pardon aux autres fut donné quand il murmura sur son lit de mort: « Je pardonne à tous mes ennemis, à tous ceux qui m’ont calomnié et à tous ceux qui ont agi contre moi. ». Le Bienheureux Charles, se sentait totalement responsable du bien-être de ses subordonnés. Son attitude de charité vraie associée à sa foi profonde a été le grand moteur de ses efforts persistant pour la paix. En 1916, à titre d’héritier présomptif, il considérait déjà comme son but majeur la fin rapide et honorable de la guerre ; du premier jour de son accession au trône, il consacra tous ses efforts à ce but : protéger les peuples de l’empire de plus grands sacrifices et régner comme l’empereur de la paix sur une Autriche régénérée. Il est difficile de croire qu’un homme avec de telles vertus et un si noble caractère puisse être critiqué avec autant d’acrimonie et calomnié jusqu’à ce que son honneur et son nom soient salis, voire détruits. Non seulement l’empereur eût à souffrir la confiscation de ses biens personnels, mais sa réputation fut entachée par les mensonges et les faussetés. Les Saintes Écritures enseignent que l’on peut mesurer la sainteté à la capacité d’aimer ses ennemis. À la lumière de ce critère, nous pouvons gratifier le Bienheureux Charles d’un haut degré de vertu »[i].
Par votre intercession, bienheureux Charles, nous confions nos amis, frères et sœurs et connaissances qui attendent la vie. Que l’Esprit-Saint anime en nous douceur et bonté, écoute et présence dans notre amitié pour chacun d’eux.
Je vous salue Marie ×3
L’engagement dans la société
« Au moment du couronnement, l’empereur Charles proclama une amnistie, interdit les duels, la flagellation et la ligature des poignets et des chevilles. Il interdit aussi l’usage du gaz moutarde contre l’ennemi et la guerre sous-marine. Il ordonna que les soldats, prisonniers et les blessés soient traités humainement et créa à cette fin un code de conduite pour les soldats. Autant que possible, il gracia les condamnés à la peine capitale, tant dans le domaine civil que militaire.
Pour la population civile, il organisa des cantines populaires. À Vienne, Les chevaux du Palais furent mis à disposition pour la distribution du charbon. L’Empereur combattit farouchement la corruption et l’usure ; il donna ses biens personnels et distribua des aumônes avec ses propres deniers.
Charles fut le premier chef d’Etat et de gouvernement qui créa un Ministère des affaires sociales. Ce dernier était responsable de la jeunesse, des mutilés de guerre, des veuves, des orphelins, des assurances sociales, de la protection et du droit du travail, de l’indemnisation du chômage, de l’émigration et du logement »[i].
Par votre intercession, bienheureux Charles, nous vous confions toutes les lois et pratiques qui blessent la dignité que Dieu nous a donnée (Avortement, GPA, euthanasie, etc.).
Je vous salue Marie ×3
Frères et sœurs dans le Christ
Par votre intercession, bienheureux Charles, je confie au Seigneur les intentions de chacun des membres de notre groupe de prière.
Je vous salue Marie ×3
Prière à Notre Dame
du Père Léonce de Grandmaison
Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
Obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses,
Un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre Coeur, devant votre divin Fils.
Un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse,
Un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Amen
Bibliographie :
[1] Prière de la neuvaine : https://bienheureuxcharlesdautriche.com/neuvaine/
[i] : https://dioceseauxarmees.fr/services/37-divers/222-beatification.html