Juillet 2018

Pour tous les couples qui espèrent accueillir un enfant, ceux qui ont accepté l’idée de ne pas en avoir, pour tous les couples en démarche d’adoption, pour tous ceux qui vivent une grossesse difficile…

« Courage, Calme, Confiance »
(devise empruntée au sanctuaire de Pellevoisin)

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.

Prions en ce jour avec :

Nos Saints Anges gardiens

Protecteurs et gardiens,

Fêtés le 2 octobre.

« Mon bon ange, vous qui êtes le gardien de mon corps et de mon âme, mon frère, mon guide, mon compagnon, mon très sage conseiller et mon très fidèle ami, qu’il est consolant pour moi de penser que je suis confié aux soins d’un Prince du ciel !

Quel respect je vous dois, sachant que je suis toujours en votre présence !

Je vous honore et je reconnais l’amour que vous me portez, et j’ai confiance en votre appui, puisque vous êtes toujours à mes côtés !

Gardez-moi, éclairez-moi, fortifiez-moi, retenez-moi aussi dans les tentations, et priez avec moi et pour moi.

Faites enfin que je me sauve par votre aide, ainsi je pourrai vous remercier éternellement dans le Paradis. Ainsi soit-il »[1].

La Famille


Catéchisme de l’Eglise Catholique : “L’existence des êtres spirituels, non corporels, que l’Écriture Sainte nomme habituellement anges, est une vérité de foi. Le témoignage de l’Ecriture est aussi net que l’unanimité de la Tradition.

Augustin dit à leur sujet : « Ange » désigne la fonction, non pas la nature. Tu demandes comment s’appelle cette nature ? Esprit. Tu demandes la fonction ? Ange ; d’après ce qu’il est, c’est un esprit, d’après ce qu’il fait, c’est un ange » (Psal. 103, 1, 15). De tout leur être, les anges sont serviteurs et messagers de Dieu. Parce qu’ils contemplent constamment la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18, 10), ils sont « les ouvriers de sa parole, attentifs au son de sa parole  » (Ps 103, 20).
En tant que créatures purement spirituelles, ils ont intelligence et volonté : ils sont des créatures personnelles et immortelles (cf. Lc 20, 36)”[1]CEC.

Ecoutons le Pape François :

« Nous avons toujours tous un ange à nos côtés, qui ne nous laisse jamais seuls et nous aide à ne pas nous tromper de route. Et si nous savons être comme des enfants, nous réussirons à éviter la tentation de nous suffire à nous-mêmes, qui conduit à l’orgueil et à un carriérisme exaspéré. C’est justement le rôle décisif des anges gardiens dans la vie des chrétiens que le Pape François a rappelé, le jour de leur fête. […] Le Livre de l’Exode (23, 20-23a), notamment, nous propose « l’image de l’ange », que “le Seigneur donne à son peuple pour l’aider sur son chemin ». Le Seigneur donne une indication claire à son peuple : « Vas, tu feras ce que je te dis. Tu marcheras dans ta vie, mais je te donnerai une aide qui te rappellera continuellement ce que tu dois faire« . Et ainsi « il dit à son peuple quelle doit être l’attitude avec l’ange ». La première recommandation est : « Aie du respect pour sa presence« . Puis : « Ecoute sa voix et ne te rebelle pas contre lui« . Ainsi en plus de “respecter” il faut aussi savoir “écouter” et “ne pas se rebeller”. Au fond “c’est cette attitude docile, mais non spécifique, de l’obéissance due au père, qui est le propre de l’obéissance du fils”. Il s’agit en substance de « cette obéissance de la sagesse, cette obéissance d’écouter les conseils et de choisir le mieux selon les conseils ». Et il faut “avoir le cœur ouvert pour demander et écouter des conseils”»[2]Vatican.

Par votre intercession, Saint ange gardien, que le Bon Dieu garde notre couple solidement uni grâce à la prière et à l’espérance.

Je vous salue Marie ×3

La Fécondité


Prière composée par Sainte Louise de Marillac, et qu’elle aimait réciter au cours de ses voyages à la vue d’un clocher :

« Ô mon cher Ange, allez, je vous en conjure, où mon Jésus repose. Dites à ce divin Sauveur, que je l’adore, que je l’aime de tout mon coeur. Invitez cet adorable Prisonnier d’amour à venir dans mon coeur, à y fixer son séjour. Ce coeur est trop petit pour y loger un si grand Roi, mais je veux l’agrandir par l’Amour et la Foi »[1] »Anges de Dieu qui êtes nos gardiens »

“Les Anges et l’Eucharistie :

Adorateurs du Verbe Incarné et amis des hommes qu’Il est venu sauver, les anges savent quelle importance revêt pour ces derniers l’eucharistie, sacrement de l’Alliance nouvelle et éternelle, source de toute Vie et signe de la communion ecclésiale dans le Christ ressuscité. Eux-mêmes entourent l’hostie consacrée d’une telle déférence que la piété populaire a longtemps désigné les espèces eucharistiques sous le nom de « pain des anges ». Aussi ne ménagent-ils pas leurs efforts pour que le plus grand nombre des fidèles s’engagent résolument dans la voie d’une pratique sacramentelle régulière. Ils procèdent de façon discrète, tout intime, et l’ange gardien de chacun n’est jamais à court d’inspirations et de motions intérieures propres à aviver ou à réveiller dans nos âmes la ferveur eucharistique, le désir de la communion fréquente ou le recours régulier au sacrement de la réconciliation. Il est arrivé toutefois – dans des circonstances particulières – que les anges agissent dans ce dessein de façon visible, voire matérielle. Plusieurs saints et serviteurs de Dieu ont ainsi bénéficié d’une initiation surnaturelle à la remarquable dévotion eucharistique dont ils ont fait preuve durant leur vie.

Isidore le Laboureur était un pieux laïc des environs de Madrid, époux de Maria de la Cabeza. En service auprès d’un maître exigeant, il souhaitait concilier son devoir d’état et les obligations religieuses auxquelles il s’était engagé, à savoir assister chaque jour à la messe. Pour lui permettre de répondre à ses aspirations, Dieu lui envoya deux anges, qui tantôt l’aidaient à pousser sa charrue, tantôt apparaissaient à ses côtés avec une seconde charrue tirée par deux bœufs d’une blancheur éclatante. La durée du travail s’en trouvait singulièrement réduite, et le laboureur pouvait aller tranquillement à l’église pour y faire ses dévotions, sans que le rendement en souffrît. Mort vers le milieu du XI° siècle, Isidore est […] le premier laïc canonisé (en 1622)”[3].

Par votre intercession, Saint ange gardien, gardez nos cœurs brûlants d’amour pour le Christ afin que notre mariage porte du fruit et augmente en nous la capacité d’aimer.

Je vous salue Marie ×3

 

La confiance en Dieu


Saint Jean Eudes : « O mon saint ange, je m’offre à vous, offrez-moi à Jésus et à sa très sainte Mère, et priez-les qu’ils me donnent la grâce de les honorer et aimer en toute la perfection qu’ils demandent de moi »[1].

“Pascal Baylon (1540-1592), un berger espagnol devenu également franciscain, se distinguait par une semblable piété. Dès l’âge de douze ans, il aimait s’isoler pour prier : « Tout en gardant ses brebis, il sculpta un jour un crucifix très bien réalisé et y accola une image de la Vierge. Il le plantait dans le sol en guise d’oratoire ambulant ». A l’âge de quinze ans, il savait déjà qu’il voulait être moine franciscain, et ses compagnons s’édifiaient à son contact. […] S’il n’abandonna jamais son troupeau pour se rendre à l’église, il n’en participait pas moins par la pensée et par le cœur à la messe qui se célébrait dans l’église voisine. Et les anges favorisaient de façon étonnante sa piété eucharistique : un jour où la cloche de la paroisse annonçait l’élévation, un ange lui apparut, qui présentait l’hostie à son adoration. Une autre fois, il vit des anges soutenir un ostensoir renfermant une hostie éblouissante de blancheur. Signes précurseurs de sa profonde dévotion eucharistique, et de sa vocation particulière d’adorateur et d’apôtre du Saint Sacrement. La légende dit aussi que les anges lui apprirent à lire – car il souhaitait méditer les vies des saints – et à écrire. De fait, sans avoir jamais fréquenté ni maître ni école, il sut assez tôt lire couramment et écrire fort convenablement, mais peut-être le dut-il à sa vive intelligence et à son sens aigu de l’observation. Devenu frère convers franciscain, il étonna ses contemporains par les manifestations extraordinaires de sa vie intérieure – lévitations spectaculaires, accompagnées parfois de phénomènes lumineux -, par ses charismes de lecture des cœurs, de prophétie et de guérison, mais plus encore par ses éminentes vertus, qui lui valurent d’être canonisé en 1691.

Germaine Cousin (1579-1601), la petite bergère contrefaite de Pibrac, appelée familièrement la Germaneta, n’hésite pas non plus à répondre à l’appel de la cloche de l’église, quand sonnent l’angélus ou la messe du soir. Même si sa marâtre l’accueille ensuite à coups de balai, pour l’avoir vue ailleurs qu’auprès de ses bêtes. Il ne leur arrive pourtant jamais rien, aux brebis, et on dit que lorsque la fillette fiche sa quenouille en terre pour leur annoncer qu’elle doit les laisser quelques instants seules, un ange vient garder son troupeau à sa place. Que ne raconte-t-on pas ! Qu’elle marche sur les eaux des ruisseaux grossis par les intempéries, toujours avec l’aide de son bon ange. Que celui-ci l’aide à filer la laine, travail rendu si pénible à l’adolescente par sa main estropiée. Elle laisse les langues aller, elle ne veut rien d’autre que pouvoir se rendre à l’église : Assister à la messe est un acte de présence auquel les gens sont attachés. A cette époque, en dehors d’une petite frange d’esprits forts, tout le monde croit au Ciel. Foi naïve, sincère, sans place pour le doute, foi enracinée dans les superstitions jusqu’au pied des clochers qui rythment, selon la loi de Dieu, les existences terrestres. On court consulter les sorciers de village quand les intercessions aux saints n’ont pas marché. Le sacrement eucharistique s’apparente, pour certains, à des pratiques visant à se protéger de la cécité ou de la mort subite. Pour Germaine, la foi est chose toute simple, transparente, pure de toute déviation. Aussi n’y aurait-il rien de surprenant à ce que les anges soient intervenus dans son existence, pour lui en faciliter l’exercice. Elle est morte sans bruit, toute seule dans la bergerie, un beau matin de l’été 1601. Elle n’avait pas vingt-deux ans. Cela a suffi à la grâce de Dieu pour en faire une sainte”[3].

Par votre intercession, Saint ange gardien, que nos craintes soient balayées afin de nous abandonner totalement au Christ Jésus.

Je vous salue Marie ×3

 

L’ouverture aux autres


Catéchisme de saint Pie X : « Nous devons avoir une dévotion particulière envers notre ange gardien, l’honorer, invoquer son appui, suivre ses inspirations, et lui être reconnaissant pour l’assistance continuelle qu’il nous prête ».

“La parole de Jésus est fondamentale : « Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits, car je vous le dis, leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux » (Mt 18,10). » C’est ainsi que la connaissance théologique des saints anges repose sur la divine Révélation. La Bible les mentionne explicitement: 148 fois dans l’Ancien Testament, 74 fois dans le Nouveau. […] Ils sont là, dès la création et tout au long de l’histoire du salut. Ils ferment la paradis terrestre, protègent Lot, sauvent Agar et son enfant, arrêtent la main d’Abraham levée sur son fils unique, Isaac. La Loi est communiquée par leur ministère ; ils conduisent le Peuple de Dieu. Ils annoncent les naissances d’hommes choisis par Dieu, précisent les vocations d’hommes illustres, assistent les prophètes, préviennent le mal : « Le chemin que tu suis te mène à la ruine » entend Balaam. « Je vais envoyer un ange devant toi pour te garder en chemin » proclamera le psalmiste. « Mon Nom est en Lui, mon ange marchera devant toi » dira Yaweh à Israël. […]

Le Nouveau Testament n’est pas moins peuplé de la présence des anges. L’enseignement de Jésus est des plus lumineux: « A la résurrection, vous serez comme des anges ». Et à Nathanaël : « Vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme ». Oui, les anges sont présents dans I’Evangile : « Il y a de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent ». Pénétré des enseignements du Christ, saint Paul conclut ses conseils à Timothée : « Je t’adjure devant Dieu, le Christ Jésus et les Anges élus : observe ces règles avec impartialité ». Et l’Auteur de l’épître aux Hébreux nous encourage : « Approchez-vous de la montagne de Sion, de la cité de Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, de myriades d’anges… » Saint Jean le confirme dans sa vision à Patmos : « J’entends la voix d’une multitude d’anges qui étaient autour du Trône… Leur nombre était des myriades de myriades ». L’apôtre nous rapporte leurs chants : « Amen ! la louange, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force à notre Dieu dans les éternités d’éternités! Amen ! » […]

Durant sa vie publique, Jésus sera soutenu par les Anges, lors de la tentation au désert : « Voici que les anges s’approchèrent et ils le servaient ». Et dans la nuit de l’agonie : « un ange le réconfortait » [3]Père Louis Chauffour.

Par votre intercession, Saint ange gardien, nous confions nos amis, famille et connaissances qui attendent la vie. Que l’Esprit-Saint anime en nous douceur et bonté, écoute et présence dans notre amitié pour chacun d’eux.

Je vous salue Marie ×3

 

La Foi


« Consécration à l’Ange Gardien :

Très douce Vierge Marie, sous la protection de votre amour maternel, je viens me consacrer à mon Saint Ange Gardien dont vous êtes la Reine. Ce bon Ange a été fidèle à Dieu et il a mérité de le voir face à face dans l’éternité bienheureuse, il est un grand Prince du Ciel ; et voici que Votre Divin Fils me l’a donné pour me guider et pour me soutenir dans les difficultés de ma vie terrestre. Aidez-moi, ô Notre-Dame, à savoir profiter d’une aide si précieuse.

Saint Ange mon Gardien, que la miséricorde de Dieu a placé à mes côtés, je me consacre aujourd’hui à vous. Je sais que c’est vous qui me transmettez les inspirations du Bon Dieu : faites que j’y sois toujours docile. Je sais que c’est vous qui présentez mes prières au Bon Dieu : aidez-moi à prier avec ferveur, confiance et constance. Je sais que c’est vous qui me défendez contre les attaques du démon : donnez-moi la haine du péché et éloignez de moi les occasions qui mettent mon âme en péril. Je sais que c’est vous qui me gardez de tous les dangers : protégez-moi, pour que je mette ma vie et mes forces au service de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de son Église.

Saint Ange Gardien, je vous ai bien souvent oublié ou méconnu ; je veux désormais vivre en votre compagnie et vous remercier sans cesse, pour qu’ensemble nous servions notre Reine la Très Sainte Vierge Marie, et que dans l’éternité nous chantions la gloire de Dieu. Ainsi soit-il »[4].

« Le Père Jean Daniélou, avant d’être nommé cardinal, écrivait : « Les Anges représentent un élargissement prodigieux de nos perspectives spirituelles.[…]A un moment où les limites du monde visible reculent dans les profondeurs prodigieuses, où derrière les étoiles que nous voyons, les astronomes nous montrent d’autres mondes d’étoiles, d’autres voies lactées derrière la voie lactée, où ils nous disent que l’univers stellaire est dans une expansion infinie et se dilate perpétuellement à travers ce qu’il faut appeler les espaces ; à un moment où l’histoire de la Terre recule dans des proportions vertigineuses et où on découvre qu’avant l’apparition de l’homme elle a eu une histoire qui compte déjà des millions d’années, la représentation du Christianisme paraît souvent étriquée, parce que nous semblons bloquer tout notre intérêt sur notre histoire humaine. Or il est certain que cette histoire humaine tient une place relativement restreinte quand on la situe dans ces espaces cosmiques. Mais si nous lui restituons sa place, non pas à l’intérieur du cosmos visible, mais du cosmos spirituel, c’est-à-dire si nous montrons que la conception chrétienne des choses est la vision en réalité d’un cosmos spirituel immense, composé de mondes spirituels à l’intérieur desquels notre humanité n’est qu’un monde spirituel particulier, notre vision des choses prend une grandeur, une étendue qui me paraît répondre à une des aspirations de l’âme d’aujourd’hui. A une époque où les hommes se sentent citoyens d’un monde immense, nous pourrons montrer que le Christianisme est un monde encore plus immense. Or, je crois que la théologie des Anges, en reculant les limites du cosmos spirituel, correspond justement à cette dimension » »[3].

Par votre intercession, Saint ange gardien, que nous maintenions fermement en nous un grand désir de sainteté malgré nos imperfections et nos faiblesses.

Je vous salue Marie ×3

L’engagement dans la société


Invocation à l’ange gardien recommandée par saint Vincent Ferrier : « Ange de Dieu, qui êtes mon gardien, par un bienfait de la divine providence, éclairez-moi, protégez-moi, dirigez-moi et gouvernez-moi. Ainsi soit-il »[1].

Bienheureux François d’Estaing, Evêque de Rodez (1462-1529) : « Nous avons trouvé nécessaire de […] (nous) adresser aussi à ces fidèles serviteurs les anges, qui se réjouissent de notre conversion et la célèbrent par des jours de fête, dit le saint évangile, […], qui veillent sur nous pendant notre sommeil, nous assistent dans notre prière, nous défendent sur terre et sur mer, purifient notre esprit et notre corps, nous provoquent à la vertu, élèvent nos pensées vers Dieu, nous consolent dans nos peines et nos épreuves, quand nous sommes sous les étreintes de la maladie et de la mort prochaine, nous font visite, nous fortifient, nous défendent contre l’esprit du mal, et après nous avoir donné la victoire, nous accompagnent au ciel ou au purgatoire. Sans ce secours providentiel, l’infirmité humaine ne saurait être en sécurité »[2]C. Belmon, Le Bienheureux François d’Estaing (1460-1529), Rodez, Grand Séminaire, 1924, chap. 4 : La réforme liturgique.

Par votre intercession, Saint ange gardien, nous vous confions toutes les lois et les idées du monde qui blessent la dignité que Dieu nous a donnée (Avortement, GPA, euthanasie, etc.).

Je vous salue Marie ×3 

Frères et sœurs dans le Christ


“Felice Porri, natif de Cantalice, est placé à l’âge de douze ans comme berger chez un certain Tullio Piccarelli, le garçonnet se distinguait par sa piété et son amour du silence. On lui reprochait de se tenir à l’écart des autres, mais il répondait en souriant: « Eh quoi, il faut nous faire saints ! » Pour assister à la messe, il confiait tout bonnement son troupeau à la Providence, assuré qu’il n’arriverait rien à ses bêtes. En effet, jamais aucune ne s’échappait ni ne causait le moindre dommage aux champs voisins. Intrigués, ses compagnons l’épièrent pour savoir de quoi il retournait. Ils le virent partir vers l’église, tandis qu’un pâtre mystérieux le remplaçait : son ange gardien. A l’âge de vingt-huit ans, Felice entra en qualité de convers chez les capucins, qui l’envoyèrent après son noviciat comme frère quêteur à Rome. Il s’y lia d’amitié avec saint Philippe Néri, et tous deux furent les figures les plus originales et les plus populaires de la Ville à cette époque, particulièrement chères au cœur des Romains. Fra Felice mourut en 1587, à l’âge de soixante-douze ans, en murmurant, le visage extasié : « Oh, oh, oh ! Je vois la Sainte Vierge et tous les anges du paradis ! » Il a été canonisé en 1712”.

A la même époque, en Espagne, un petit pâtre connaît semblables aventures avec son ange gardien. Il s’appelle Jorge de Calzado, et garde ses brebis dans les prés aux alentours de Tolède. Quand il se rend à l’église pour prier ou pour assister à la messe, son ange gardien le remplace auprès du troupeau en prenant son apparence. Des bergers jaloux de sa simplicité et de sa bonté le dénoncent au maître : ce petit Jorge, si apprécié, n’est qu’un fainéant, qui volontiers abandonne les bêtes pour aller se donner du bon temps. Le bonhomme décide de se rendre compte sur place, il se cache derrière un buisson et observe son employé. Voici que celui-ci part tout bonnement, plantant là brebis et agneaux! Comme le maître sort de sa planque pour le tancer, il se trouve nez à nez avec celui qu’il a pourtant bien vu s’éloigner sur la route. Le pauvre homme n’y comprend rien et se retire fort embarrassé, sans dire un mot. Le soir venu, il demande des explications à son jeune pâtre, et celui-ci de lui conter, simplement, que son ange gardien lui rend le service de se substituer à lui, en prenant son apparence, pour lui permettre de faire ses dévotions. Edifié, le maître s’attache ses services pour de nombreuses années, jusqu’à ce que, cédant à ses prières, il lui permette d’entrer chez les franciscains, dans l’austère réforme de Pierre d’Alcantara. Jorge a alors trente ans, il vivra jusqu’à un âge avancé, avec la réputation d’un grand pénitent et d’un maître spirituel : l’ancien pâtre illettré, éclairé en permanence par son ange gardien, est très versé dans la science de Dieu et des âmes”[3].

Par votre intercession, Saint ange gardien, je confie au Seigneur les intentions de chacun des membres de notre groupe de prière.

Je vous salue Marie ×3

Prière à Notre Dame

du Père Léonce de Grandmaison


Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
Obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses,
Un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre Coeur, devant votre divin Fils.
Un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse,
Un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Amen