Juin 2021
Pour tous les couples qui espèrent accueillir un enfant, ceux qui ont accepté l’idée de ne pas en avoir, pour tous les couples en démarche d’adoption, pour tous ceux qui vivent une grossesse difficile…
« Courage, Calme, Confiance »
(devise empruntée au sanctuaire de Pellevoisin)
Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
Prions en ce jour avec :
Saint Jean-Paul II
« Le Pape de la famille »
Commémoré le 22 octobre
« O Sainte Trinité, nous Te rendons-grâce pour avoir fait don à ton Église du Pape Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse et ta paternité, la gloire de la croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
Par son abandon sans condition à ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie,
il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous as indiqué la sainteté,
dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec toi ».
Par votre intercession, Saint Jean-Paul II, accordez-nous, selon la volonté de Dieu,
la grâce d’être un couple fécond dans n’importe quelle situation de vie.
Amen ».
La Famille
« L’avenir de l’humanité passe par la famille »
Méditons avec saint Jean-Paul II : « La famille a toujours été considérée comme l’expression première et fondamentale de la nature sociale de l’homme. […] La famille est en effet une communauté de personnes, pour lesquelles la vraie façon d’exister et de vivre ensemble est la communion, communio personarum. Ici encore, étant sauve la transcendance absolue du Créateur par rapport à la créature, ressort la référence exemplaire au « Nous » divin. Seules les personnes sont capables d’exister « en communion ». La famille naît de la communion conjugale, que le Concile Vatican II qualifie d’« alliance », dans laquelle l’homme et la femme « se donnent et se reçoivent mutuellement ». […] Le consentement matrimonial détermine et stabilise le bien qui est commun au mariage et à la famille. « Je te prends… pour épouse — pour époux — et je promets de te rester fidèle dans le bonheur et dans l’épreuve, dans la maladie et la bonne santé, pour t’aimer et te respecter tous les jours de ma vie ». Le mariage est une communion unique de personnes. Fondée sur cette communion, la famille est appelée à devenir une communauté de personnes. C’est un engagement que les nouveaux époux prennent « devant Dieu et devant l’Eglise », comme le célébrant le leur rappelle au moment de l’échange des consentements. Ceux qui participent à la cérémonie sont témoins de cet engagement ; en eux sont représentées en un sens l’Eglise et la société, milieux de vie de la nouvelle famille.
Les paroles du consentement matrimonial définissent ce qui constitue le bien commun du couple et de la famille. Avant tout, le bien commun des époux : l’amour, la fidélité, le respect, la durée de leur union jusqu’à la mort, « tous les jours de la vie ». Le bien de tous les deux, qui est en même temps le bien de chacun, doit devenir ensuite le bien des enfants. Le bien commun, par sa nature, tout en unissant les personnes, assure le vrai bien de chacune. Si l’Eglise, comme du reste l’Etat, reçoit le consentement des époux selon les termes indiqués plus haut, elle le fait parce c’est « inscrit en leur cœur » (Rm 2, 15). Ce sont les époux qui se donnent réciproquement le consentement matrimonial en prêtant serment, c’est-à-dire en confirmant devant Dieu la vérité de leur consentement. En tant que baptisés, ils sont, dans l’Eglise, les ministres du sacrement du mariage. Saint Paul enseigne que leur engagement mutuel est un « grand mystère » (Ep 5, 32)[i] Familiaris Consortio.
Par votre intercession, saint Jean-Paul II, que le Bon Dieu garde notre couple solidement uni grâce à la prière et à l’espérance.
Je vous salue Marie ×3
La Fécondité
Prière de Jean-Paul II du 14 octobre 1989 : « Esprit de Vérité, qui es venu à nous le jour de la Pentecôte pour nous former à l’école du Verbe divin, remplis en nous la mission pour laquelle le Fils T’a envoyé. Remplis tous les cœurs et suscite chez de nombreux jeunes l’aspiration à ce qui est authentiquement grand et beau dans la vie, le désir de la perfection évangélique, la passion pour le salut des âmes. Soutiens les « ouvriers de la moisson » et donne la fécondité spirituelle à leurs efforts pour accomplir le bien. Rends nos cœurs parfaitement libres et purs, et aide-nous à vivre en plénitude la marche à la suite du Christ, pour goûter comme le don ultime venant de Toi la joie qui n’aura pas de fin. Amen. »
« Dans le mariage, l’homme et la femme s’unissent d’une façon tellement étroite qu’ils deviennent, selon les paroles du Livre de la Genèse, « une seule chair » (Gn 2, 24). Homme et femme de par leur constitution physique, les deux sujets humains, bien que différents corporellement, partagent d’une manière égale la capacité de vivre « dans la vérité et dans l’amour ». Cette capacité, qui caractérise l’être humain comme personne, a une dimension à la fois spirituelle et corporelle. C’est aussi à travers le corps que l’homme et la femme sont préparés à former une « communion de personnes » dans le mariage. Quand, en vertu de l’alliance conjugale, ils s’unissent au point de devenir « une seule chair » (Gn 2, 24), leur union doit se réaliser « dans la vérité et dans l’amour », mettant ainsi en lumière la maturité propre des personnes créées à l’image de Dieu, selon sa ressemblance. […] Un jour, devant les disciples de Jean, Jésus parla d’une invitation à des noces et de la présence de l’époux parmi les invités : « L’époux est avec eux » (Mt 9, 15). Il signifiait par-là l’accomplissement en sa personne de l’image, déjà présente dans l’Ancien Testament, de Dieu-Epoux, pour révéler pleinement le mystère de Dieu comme mystère d’Amour.
En se qualifiant comme « époux », Jésus dévoile donc l’essence de Dieu et confirme son amour immense pour l’homme. Mais le choix de cette image met aussi indirectement en lumière la nature véritable de l’amour sponsal. En effet, en y recourant pour parler de Dieu, Jésus montre à quel point la paternité et l’amour de Dieu se reflètent dans l’amour d’un homme et d’une femme qui s’unissent dans le mariage ». […] Il devient clair ici que la « civilisation de l’amour » est étroitement liée à la famille »[i] Familiaris Consortio.
Par votre intercession, saint Jean-Paul II, gardez nos cœurs brûlants d’amour pour le Christ afin que notre mariage porte du fruit et augmente en nous la capacité d’aimer.
Je vous salue Marie ×3
La Confiance en Jésus et Marie
« C’est à travers la croix que la famille peut atteindre la plénitude de son être et la perfection de son amour »
« Le chemin de l’Amour selon le Christ est un chemin difficile, exigeant. Il nous faut être réaliste. Ceux qui ne vous parlent que de spontanéité, de facilité, vous trompent. Apprendre à être celui que Dieu veut, demande déjà un effort patient, une lutte sur nous-même. »
Homélie de Benoit XVI lors de la messe de béatification de saint Jean-Paul II :
« Chers frères et sœurs, aujourd’hui, resplendit à nos yeux, dans la pleine lumière spirituelle du Christ Ressuscité, la figure aimée et vénérée de Jean-Paul II. Aujourd’hui, son nom s’ajoute à la foule des saints et bienheureux qu’il a proclamés durant les presque 27 ans de son pontificat, rappelant avec force la vocation universelle à la dimension élevée de la vie chrétienne, à la sainteté, comme l’affirme la Constitution conciliaire Lumen gentium sur l’Église. Tous les membres du Peuple de Dieu – évêques, prêtres, diacres, fidèles laïcs, religieux, religieuses –, nous sommes en marche vers la patrie céleste, où nous a précédé la Vierge Marie, associée de manière particulière et parfaite au mystère du Christ et de l’Église. Karol Wojtyła, d’abord comme Évêque Auxiliaire puis comme Archevêque de Cracovie, a participé au Concile Vatican II et il savait bien que consacrer à Marie le dernier chapitre du Document sur l’Église signifiait placer la Mère du Rédempteur comme image et modèle de sainteté pour chaque chrétien et pour l’Église entière. Cette vision théologique est celle que le bienheureux Jean-Paul II a découverte quand il était jeune et qu’il a ensuite conservée et approfondie toute sa vie. C’est une vision qui est synthétisée dans l’icône biblique du Christ sur la croix ayant auprès de lui Marie, sa mère. Icône qui se trouve dans l’Évangile de Jean (19, 25-27) et qui est résumée dans les armoiries épiscopales puis papales de Karol Wojtyła : une croix d’or, un « M » en bas à droite, et la devise « Totus tuus », qui correspond à la célèbre expression de saint Louis Marie Grignion de Montfort, en laquelle Karol Wojtyła a trouvé un principe fondamental pour sa vie : « Totus tuus ego sum et omnia mea tua sunt. Accipio Te in mea omnia. Praebe mihi cor tuum, Maria – Je suis tout à toi et tout ce que j’ai est à toi. Sois mon guide en tout. Donnes-moi ton cœur, O Marie » (Traité de la vraie dévotion à Marie, nn. 233 et 266) »[ii].
Par votre intercession, saint Jean-Paul II, que nos craintes soit balayées afin de nous abandonner totalement au Christ Jésus.
Je vous salue Marie ×3
La Foi
Saint Jean-Paul II, 1994 : « Seigneur Jésus, Tu es notre Sauveur et notre Dieu !
Fais que notre regard ne se fixe jamais sur d’autre étoile que celle de l’Amour et de la Miséricorde qui brille sur ta poitrine.
Que ton Cœur soit donc, ô notre Dieu, le phare lumineux de la foi, l’ancre de notre espérance, le secours toujours offert dans notre faiblesse, l’aurore merveilleuse d’une paix inébranlable, le soleil qui éclaire nos horizons.
Jésus, nous nous confions sans réserve à ton Divin Cœur. Que ta grâce convertisse nos cœurs. Par ta miséricorde soutiens les familles, garde-les dans la fidélité de l’amour.
Que ton Évangile dicte nos lois. Que tous les peuples et les nations de la terre se réfugient en ton Cœur très aimant et jouissent de la Paix que Tu offres au monde par la Source pure, d’amour et de charité, de ton Cœur très miséricordieux. Amen ».
Prions avec Benoit XVI : « La béatitude de la foi a son modèle en Marie et nous sommes tous heureux que la béatification de Jean-Paul II advienne le premier jour du mois marial, sous le regard maternel de Celle qui, par sa foi, soutient la foi des Apôtres et soutient sans cesse la foi de leurs successeurs, spécialement de ceux qui sont appelés à siéger sur la chaire de Pierre. Marie n’apparaît pas dans les récits de la résurrection du Christ, mais sa présence est comme cachée partout: elle est la Mère, à qui Jésus a confié chacun des disciples et la communauté tout entière.[…]
« Jean-Paul II a formulée au cours de sa première Messe solennelle sur la place Saint-Pierre, par ces paroles mémorables: « N’ayez pas peur! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ !». Ce que le Pape nouvellement élu demandait à tous, il l’a fait lui-même le premier: il a ouvert au Christ la société, la culture, les systèmes politiques et économiques, en inversant avec une force de géant – force qui lui venait de Dieu – une tendance qui pouvait sembler irréversible. Par son témoignage de foi, d’amour et de courage apostolique, accompagné d’une grande charge humaine, ce fils exemplaire de la nation polonaise a aidé les chrétiens du monde entier à ne pas avoir peur de se dire chrétiens, d’appartenir à l’Église, de parler de l’Évangile. En un mot : il nous a aidés à ne pas avoir peur de la vérité, car la vérité est garantie de liberté. De façon plus synthétique encore : il nous a redonné la force de croire au Christ, car le Christ est Redemptor hominis, le Rédempteur de l’homme: thème de sa première Encyclique et fil conducteur de toutes les autres »[ii].
Par votre intercession, saint Jean-Paul II, que nous maintenions fermement en nous un grand désir de sainteté malgré nos imperfections et nos faiblesses.
Je vous salue Marie ×3
L’ouverture aux autres
« N’ayez pas peur !
Jésus, Toi le Fils bien-aimé du Père, nous Te louons pour l’Amour que ton Cœur Sacré nous révèle. Transpercé pour nous, il est devenu Fontaine de joie et Source de vie éternelle. Jésus, l’invocation de ton Nom nous pacifie et nous garde dans l’Espérance. Toi, l’Amour, l’Amour non-aimé, Seigneur Jésus nous croyons en Toi, nous Te louons et nous T’aimons. La puissance de ton Amour surpasse toute connaissance et Tu peux nous donner infiniment plus que nous ne pouvons demander.
Nous Te prions pour les enfants et les jeunes : qu’ils avancent dans la vie guidés par la Foi et l’Espérance. Qu’ils ouvrent leur cœur aux appels du « Maître de la Moisson ».
Nous te prions pour les familles unies et pour toutes celles qui sont en difficulté. Nous confions nos malades à ton Cœur plein de tendresse et à ta miséricorde tous ceux qui vivent loin de Toi.
Cœur de Jésus, Toi qui par ta Croix a vaincu toutes divisions, donne la paix à notre monde et renouvelle en notre cœur le désir de répondre fidèlement à la richesse débordante de ton Amour miséricordieux qui ne cesse de nous dire : « N’ayez pas peur! » ».
« Nous arrivons au centre de la vérité évangélique sur la liberté. La personne se réalise par l’exercice de sa liberté dans la vérité. On ne peut comprendre la liberté comme la faculté de faire n’importe quoi : elle signifie le don de soi. De plus, elle veut dire : discipline intérieure du don. Dans la notion de don ne figure pas seulement l’initiative libre du sujet, mais aussi la dimension du devoir. Tout cela se réalise dans la « communion des personnes ». Nous sommes ainsi au cœur même de toute famille »[i] Familiaris Consortio.
Par votre intercession, saint Jean-Paul II, nous confions nos amis, frères et sœurs et connaissances qui attendent la vie. Que l’Esprit-Saint anime en nous douceur et bonté, écoute et présence dans notre amitié pour chacun d’eux.
Je vous salue Marie ×3
L’engagement dans la société
Prions avec saint Jean-Paul II : (« Evangelium Vitae »,1995) « O Marie, aurore du monde nouveau, Mère des vivants, nous te confions la cause de la vie :
regarde, ô Mère, le nombre immense des enfants que l’on empêche de naître, des pauvres pour qui la vie est rendue difficile, des hommes et des femmes victimes d’une violence inhumaine, des vieillards et des malades tués par l’indifférence ou par une pitié fallacieuse. Fais que ceux qui croient en ton Fils, sachent annoncer aux hommes de notre temps, avec fermeté et avec amour, l’Évangile de la vie.
Obtiens-leur la grâce de l’accueillir comme un don toujours nouveau, la joie de le célébrer avec reconnaissance dans toute leur existence et le courage d’en témoigner avec une ténacité active, afin de construire, avec tous les hommes de bonne volonté, la civilisation de la vérité et de l’amour, à la louange et à la gloire de Dieu, Créateur qui aime la vie ».
« Pourquoi la « splendeur de la vérité » est-elle si importante ? Elle l’est d’abord par différence : le développement de la civilisation contemporaine est lié à un progrès scientifique et technologique réalisé de manière souvent unilatérale, présentant par conséquent des caractéristiques purement positivistes. Le positivisme, on le sait, produit comme fruits l’agnosticisme dans les domaines théoriques et l’utilitarisme dans les domaines éthiques et pratiques. A notre époque, l’histoire se répète, en un sens. L’utilitarisme est une civilisation de la production et de la jouissance, une civilisation des « choses » et non des « personnes », une civilisation dans laquelle les personnes sont utilisées comme on utilise des choses. Dans le cadre de la civilisation de la jouissance, la femme peut devenir pour l’homme un objet, les enfants, une gêne pour les parents, la famille, une institution encombrante pour la liberté des membres qui la composent »[i]. « On voit ainsi l’importance de la prière avec les familles et pour les familles, en particulier pour celles que menace la division. Il faut prier pour que les époux aiment leur vocation, même lorsque la route devient ardue ou qu’elle comporte des passages étroits et raides, apparemment insurmontables ; il faut prier pour que, dans ces conditions aussi, ils soient fidèles à leur alliance avec Dieu »[i] Familiaris Consortio.
Par votre intercession, Saint Jean-Paul II, nous vous confions toutes les lois et pratiques qui blessent la dignité que Dieu nous a donnée (Avortement,GPA, euthanasie, etc.).
Je vous salue Marie ×3
Frères et sœurs dans le Christ
Ecoutons Benoit XVI : « Il y a six ans désormais, nous nous trouvions sur cette place pour célébrer les funérailles du Pape Jean-Paul II. La douleur causée par sa mort était profonde, mais supérieur était le sentiment qu’une immense grâce enveloppait Rome et le monde entier: la grâce qui était en quelque sorte le fruit de toute la vie de mon aimé Prédécesseur et, en particulier, de son témoignage dans la souffrance. Ce jour-là, nous sentions déjà flotter le parfum de sa sainteté, et le Peuple de Dieu a manifesté de nombreuses manières sa vénération pour lui. C’est pourquoi j’ai voulu, tout en respectant la réglementation en vigueur de l’Église, que sa cause de béatification puisse avancer avec une certaine célérité. Et voici que le jour tant attendu est arrivé! Il est vite arrivé, car il en a plu ainsi au Seigneur: Jean-Paul II est bienheureux ! […] L’exemple de sa prière m’a toujours frappé et édifié : il s’immergeait dans la rencontre avec Dieu, même au milieu des multiples obligations de son ministère. Et puis son témoignage dans la souffrance: le Seigneur l’a dépouillé petit à petit de tout, mais il est resté toujours un «rocher», comme le Christ l’a voulu. Sa profonde humilité, enracinée dans son union intime au Christ, lui a permis de continuer à guider l’Église et à donner au monde un message encore plus éloquent précisément au moment où les forces physiques lui venaient à manquer. Il a réalisé ainsi, de manière extraordinaire, la vocation de tout prêtre et évêque: ne plus faire qu’un avec ce Jésus, qu’il reçoit et offre chaque jour dans l’Église »[ii].
Par votre intercession, saint Jean-Paul II, je confie au Seigneur les intentions de chacun des membres de notre groupe de prière.
Je vous salue Marie ×3
Prière à Notre Dame
du Père Léonce de Grandmaison
Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
Obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses,
Un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre Coeur, devant votre divin Fils.
Un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse,
Un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Amen