Août 2021
Pour tous les couples qui espèrent accueillir un enfant, ceux qui ont accepté l’idée de ne pas en avoir, pour tous les couples en démarche d’adoption, pour tous ceux qui vivent une grossesse difficile…
« Courage, Calme, Confiance »
(devise empruntée au sanctuaire de Pellevoisin)
Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
Prions en ce jour avec :
Sainte Rita (1381-1457)
Epouse, mère de famille, religieuse, stgmate, Sainte Patronne des Causes désespérées
Commémorée le 22 mai
Prions.
Sainte Rita, dans Son infinie miséricorde, Dieu vous a choisie pour devenir parmi les saintes du Ciel, l’une des principales bienfaitrices de ceux qui sont aux prises avec les difficultés et en proie au découragement.
Daignez, nous vous en supplions, intercéder en notre faveur auprès du Père, afin que nous puissions accueillir des enfants dans notre famille si cela est conforme à la volonté de Dieu et à notre plus grand bien spirituel.
Fortifiez notre foi et notre espérance, aidez-nous à croître dans la charité, enseignez-nous à être toujours plus fidèles à Dieu, notre souverain Seigneur, afin que nous puissions recevoir avec un cœur grand ouvert, Sa bénédiction, Sa protection contre les maux de l’âme et du corps, sa force dans les épreuves et Ses divines consolations. Ainsi-soit-il
La Fécondité
« A Cascia, petit village d’Ombrie à 150 km environ au nord de Rome, au hameau de Roccaporena, vit le ménage d’Antonio Lotti et Amata Mancini. Les époux, qui s’aiment tendrement, font l’édification de leur entourage ; ils pratiquent fidèlement les vertus évangéliques, en particulier ce sont des artisans de paix – on les a surnommés « porte-paix » – car ils s’efforcent, et le plus souvent avec succès, de régler à l’amiable les différends entre leurs voisins. Mariés depuis déjà un certain nombre d’années, ils auraient tout pour être parfaitement heureux, si le Ciel leur avait donné la joie d’avoir des enfants. Mais Amata commence à vieillir et ils n’osent plus espérer.
C’est alors qu’un jour d’automne, tandis qu’elle vaquait aux travaux du ménage, Amata entendit un souffle de vent, puis une voix lui murmura: « Ne crains rien, Amata, tu vas donner le jour à une petite fille. Antonio et toi vous l’aimerez tendrement! Et le Seigneur l’aimera encore plus! » Le soir venu, elle confia à Antonio les paroles de l’Ange – car qui donc, sinon un ange, aurait pu apporter ce message?
A quelque temps de là, un nouveau souffle de vent se fit entendre et la même voix lui dit: « Amata, le jour approche. Cette enfant, tu la nommeras Rita, en l’honneur de sainte Margherita. Ce petit nom, par elle deviendra un grand nom !» Le mot margarita, en latin, veut dire perle. Nous verrons que cette enfant fut bien en effet une perle pour l’Eglise.
C’est ainsi qu’au mois de mai 1381 est née au foyer des Loto la petite Margherita. Tous les voisins sont venus complimenter les heureux parents et en même temps ils ont été surpris du prénom qui lui a été donné, car ce n’est la tradition dans aucune des deux familles. Le curé de Cascia lui-même doit se faire prier pour la baptiser sous un surnom, ce qui non plus n’est pas l’usage.
Rita pouvait avoir à peine un an. Ses parents étaient partis travailler aux champs et, comme il faisait beau, ils l’avaient emmenée avec eux, couchée à l’ombre dans une corbeille d’osier. Un paysan, qui venait de se blesser avec sa faucille, se hâte de rentrer chez lui pour se soigner. Passant devant la petite fille, il est tout surpris de voir un essaim d’abeilles voleter au-dessus d’elle; les insectes entrent même dans sa bouche, mais ne lui font aucun mal. La petite Rita se contente de sourire. Cependant il approche sa main blessée pour chasser les abeilles et, comme il la retire, il constate qu’elle est parfaitement guérie. Plus la peine donc de rentrer chez lui. Alors il s’empresse de raconter son aventure aux parents, qui travaillent à proximité. Les parents, et avec eux tout le village, se demandent: « Que sera donc cette enfant?»
La petite Rita grandit dans ce foyer si profondément chrétien où l’on est reconnaissant à Dieu pour la grande faveur si longtemps attendue. Elle reçoit tous les principes et les exemples que l’on était en droit d’attendre dans une telle famille. Dès qu’elle est en âge de comprendre, ses parents lui apprennent ses prières et suscitent en elle l’amour de Dieu et de la Vierge Marie. Très tôt Rita s’impose elle-même de petites mortifications et refuse toute coquetterie. Spontanément elle fait tout ce qu’elle peut pour aider ses vieux parents. Vers l’âge de douze à quatorze ans, elle commence à penser à la vie religieuse, pour pouvoir se consacrer à la contemplation de la Passion du Sauveur »[1]D’après Louis Couëtte, Stella Maris.
Par votre intercession, Sainte Rita, gardez nos cœurs brûlants d’amour pour le Christ afin que notre mariage porte du fruit et augmente en nous la capacité d’aimer.
Je vous salue Marie ×3
La Famille
« Un jour, dans l’église du Monastère Sainte-Marie-Madeleine des Augustines de Cascia, Rita assiste à la Sainte Messe et entend intérieurement le Christ lui dire: Je suis la Voie, la Vérité et la Vie (Jn 14, 6). Cette parole intérieure semble être le point de départ de sa vocation religieuse. Rita s’ingénie à obtenir de ses parents la permission de se consacrer à Dieu, mais elle n’y parvient pas »[1]Lettre de Dom Antoine Marie osb, abbé l’Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 1er nov 2003 .
« Ses parents, eux aussi, pensent à son avenir, mais pas sous le même jour : ils n’envisagent pas pour elle la vie du cloître ; ils lui cherchent même un mari et, un jour, lui font rencontrer Paolo à qui ils la fiancent. C’était alors l’usage. Les parents sont flattés, car Paolo est d’une condition sociale supérieure à la leur, mais Rita est loin d’être enchantée, car ce projet signifie qu’elle doit renoncer à la vie religieuse et, en outre, Paolo a la réputation d’être brutal, buveur et jouisseur. Elle essaie de protester, mais ses parents sont inflexibles et puisqu’ils en ont décidé ainsi, elle croit y voir la volonté de Dieu, se disant qu’Il ne la juge sans doute pas digne d’embrasser l’état religieux. Il est également possible qu’elle ait vu aussi dans ce mariage la possibilité d’aider plus efficacement ses vieux parents.
Le tempérament autoritaire et brutal de Paolo ne fait que se confirmer après son mariage. Après quelques semaines de lune de miel, le naturel reprend le dessus et la pauvre Rita souffre en silence, sans jamais se départir de sa douceur et de sa patience. Elle est si douce que ses voisines, qui se rendent bien compte de la situation, la surnomment la femme sans rancune. Rita offre ses souffrances pour la conversion de son mari ; elle y ajoute des mortifications de toutes sortes, notamment des jeûnes fréquents.
Paolo désire ardemment avoir un héritier pour perpétuer sa lignée. Bientôt Rita attend cet heureux événement et le ménage sera comblé, pour un temps du moins, car elle va donner le jour à des jumeaux. Paolo, qui a enfin reconnu les qualités exceptionnelles de son épouse, a fini par s’adoucir à son contact, et le ménage a vécu des années de bonheur véritable, que ne laissaient pas présager les orages du début »[2]D’après Louis Couëtte, Stella Maris.
Par votre intercession, Sainte Rita, que le Bon Dieu garde notre couple solidement uni grâce à la prière et à l’espérance
Je vous salue Marie ×3
La Foi
« Mais ce bonheur n’allait pas durer. Un soir d’hiver, alors que la tempête gronde au dehors, un voisin vient prévenir Rita que Paolo est tombé dans une embuscade. Quand elle arrive à son chevet, il a rendu le dernier soupir, mais le voisin témoin de ses derniers moments l’assure que ses dernières paroles ont été un mot de pardon pour ses agresseurs et une prière adressée à Dieu. Rita se console à la pensée que son Paolo est mort en chrétien, le meilleur gage de leurs retrouvailles en Paradis. On rapporte même qu’une révélation du Ciel lui avait fait savoir que son mari était sauvé. Ils avaient vécu dix-huit années ensemble.
Les jumeaux, eux, n’ont pas pardonné aussi facilement que leur mère. Ils n’ont à la bouche que le mot de vengeance, sentiment bien humain peut-être, mais si peu chrétien. Rita a beau essayer de leur répéter que celui qui ne pardonne pas ne pourra pas être lui-même pardonné et qu’il compromet gravement son salut éternel, ils ne veulent pas comprendre. Rita redouble de prières et de pénitences pour leur conversion. Comme ils s’obstinaient dans leurs sentiments de vengeance, Rita aurait même demandé au Seigneur qu’ils meurent en pardonnant plutôt que de vivre sans pardonner. Quelques mois après la mort de Paolo, les jumeaux sont pris de frissons au retour des champs; aucun remède ne se révèle efficace et la maladie empire rapidement. Rita leur fait administrer les derniers sacrements et, après avoir enfin pardonné au meurtrier de leur père, ils s’éteignent l’un et l’autre à quelques jours d’intervalle. Rita avait déjà perdu ses parents depuis plusieurs années et maintenant, en l’espace de quelques mois, elle perd son mari et ses deux enfants »[1]D’après Louis Couëtte, Stella Maris.
« Le pardon peut être difficile à accorder. «Observer le commandement du Seigneur (de pardonner) est impossible s’il s’agit d’imiter de l’extérieur le modèle divin, enseigne le Catéchisme de l’Église Catholique. Il s’agit d’une participation vitale et venant «du fond du cœur », à la Sainteté, à la Miséricorde, à l’Amour de notre Dieu. Seul l’Esprit qui est notre Vie peut faire «nôtres» les mêmes sentiments qui furent dans le Christ Jésus. Alors le pardon devient possible: nous pardonnant mutuellement comme Dieu nous a pardonné dans le Christ (Ep 4, 32)… C’est « au fond du cœur » que tout se noue et se dénoue. Il n’est pas en notre pouvoir de ne plus sentir et d’oublier l’offense; mais le cœur qui s’offre à l’Esprit-Saint retourne la blessure en compassion et purifie la mémoire en transformant l’offense en intercession» (CEC, 2842-2843)[2]Lettre de Dom Antoine Marie osb, abbé l’Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 1er nov 2003.
Par votre intercession, Sainte Rita, que nous maintenions fermement en nous un grand désir de sainteté malgré nos imperfections et nos faiblesses.
Je vous salue Marie ×3
La Confiance en Dieu
« Maintenant qu’elle se retrouve seule ici-bas, Rita se souvient de sa vocation religieuse et elle va frapper à la porte du monastère de Sainte Marie-Madeleine, à Cascia. L’abbesse la reçoit, l’écoute et promet de soumettre son cas au chapitre. Mais lorsque Rita vient chercher la réponse, l’abbesse lui fait savoir qu’il n’est pas possible de la recevoir, la congrégation, conçue pour les jeunes filles, ne pouvant pas accueillir des veuves. Rita ne se décourage pas et, à quelque temps de là, elle renouvelle sa demande et obtient le même refus. Une troisième demande aboutit au même échec.
La véritable raison du refus de l’abbesse semble avoir été tout autre. Dans le monastère de Cascia, il y avait des religieuses appartenant aux deux clans ennemis du pays, et par conséquent certaines d’entre elles à celui de l’assassin de Paolo. Avant de pouvoir entrer, il fallait que les clans soient réconciliés. Rita, qui en est convaincue, prend son bâton de pèlerin et va de porte en porte en messagère de paix, et le miracle s’accomplit : tous les habitants du village se réconcilient. Elle continue à prier et voilà que l’impossible se produit. Un soir d’hiver, elle s’entend appeler du dehors par son nom. Ouvrant la porte, elle voit un inconnu, vêtu d’une peau de bête, en tout semblable au saint Jean-Baptiste de la statue de l’église. Le personnage lui fait signe de le suivre; Rita prend sa cape et le suit jusqu’au rocher qui domine le hameau de Roccaporena. Là, deux autres saints se joignent à eux: saint Augustin et saint Nicolas de Tolentino. Tout à coup, sans savoir comment, notre héroïne se trouve tout simplement à l’intérieur de la chapelle du monastère !
Voyant le prodige, l’abbesse s’enquiert auprès de la sœur tourière pour savoir si toutes les portes ont bien été barricadées la veille au soir. Sur sa réponse affirmative, l’abbesse demande des explications à celle qui s’est permis une telle effraction et Rita lui répond simplement : « Le Seigneur le voulait ainsi, ma Mère! » – « Qui donc s’est fait votre complice pour vous faire entrer? » Rita lui raconte alors exactement comment les choses se sont passées et qui l’a «aidée». Après en avoir délibéré au chapitre avec les autres sœurs, l’abbesse accepte enfin de prendre Rita comme novice afin, dit-elle, « de ne pas aller contre la volonté de Dieu »[1]D’après Louis Couëtte, Stella Maris.
Par votre intercession, Sainte Rita, que nos craintes soient balayées afin de nous abandonner totalement au Christ Jésus.
Je vous salue Marie ×3
L’ouverture aux autres
« La vie de Rita au couvent n’est pas sans épreuves. Une fois au moins, elle est tentée de retourner dans le monde; d’autre part, de nombreuses tentations, notamment contre la vertu de chasteté, viennent l’assaillir. Elle les combat par la prière et la pénitence. Mais le démon continue à la tourmenter de diverses manières. Pour le vaincre, Rita contemple la Passion du Christ. Une très ancienne relation de sa vie, le Breve racconto, rédigé à l’occasion de sa béatification en 1628, nous la montre appliquée à cet exercice dès avant son entrée au couvent :
«Pour aider son imagination à rester toujours occupée des mystères célestes sans se laisser distraire inutilement par des objets moins dignes, elle se représentait les diverses parties de sa pauvre maison comme les différents lieux de la cruelle Passion du Sauveur. Ainsi, dans un coin, elle reconnaissait le Mont Calvaire, dans un autre le Saint-Sépulcre, ailleurs la Colonne de la flagellation, et il en allait de même de tous les autres mystères. Cette application l’aida tellement qu’elle la renouvela plus tard, au monastère, dans l’espace restreint de sa petite cellule »[1]Lettre de Dom Antoine Marie osb, abbé l’Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 1er nov 2003.
Par votre intercession, Sainte Rita, nous confions nos amis, famille et connaissances qui attendent la vie. Que l’Esprit-Saint anime en nous douceur et bonté, écoute et présence dans notre amitié pour chacun d’eux.
Je vous salue Marie ×3
L’engagement dans la société
« Lors du carême de 1425, saint Jacques de la Marche, un Franciscain, prêche tous les jours à Cascia. Bouleversée plus que tout autre par sa prédication du Vendredi Saint, Rita se sent gagnée par le désir de participer de quelque manière aux tourments du Sauveur. Retirée dans sa cellule, elle se jette aux pieds du Crucifix et supplie le Seigneur de lui accorder d’éprouver au moins la douleur d’une pointe de la couronne d’épines. Plusieurs années après, en 1432, elle reçoit la grâce d’une stigmatisation très spéciale : une épine de la couronne du Christ la blesse miraculeusement au front, de telle sorte que la plaie ne se refermera pas avant sa mort.
Les documents qui attestent ce fait ne laissent aucun doute. Presque deux siècles après la mort de Rita, l’auteur du Breve racconto affirme que la plaie du front est encore visible sur son corps demeuré sans corruption. Lors des reconnaissances du corps de la Sainte, en 1972, en 1997 et plus récemment encore, les spécialistes ont attesté l’existence d’une altération osseuse tout à fait nette au front de Rita. À l’occasion du sixième centenaire de la naissance de sainte Rita, le Pape Jean-Paul II écrivait: «Un point de rencontre significatif se découvre entre ces deux enfants de l’Ombrie, Rita et François d’Assise. En réalité, ce que furent les stigmates pour François, l’épine le fut pour Rita: un signe de participation directe à la Passion rédemptrice du Christ Seigneur… Cette association à la Passion se fit, pour tous deux, à partir de l’amour qui a une force intrinsèque d’union» (10 février 1982).
La stigmatisation de Rita entraîne l’épreuve de la solitude, la plaie qu’elle porte au front étant nauséabonde et l’obligeant à se retirer souvent à l’écart de la communauté pour ne pas incommoder les Sœurs. Celles-ci devant se rendre à Rome, probablement en 1446, pour la canonisation de Nicolas de Tolentino, elles exhortent Rita, avec beaucoup de charité, à bien vouloir rester à Cascia, à cause du stigmate qui aurait pu faire scandale dans la Ville Éternelle. Rita se met en prières et obtient que le stigmate disparaisse; mais, au retour de Rome, la plaie réapparaît, comme en témoignent tous les auteurs anciens »[1]Lettre de Dom Antoine Marie osb, abbé l’Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 1er nov 2003.
Par votre intercession, Sainte Rita, nous vous confions toutes les lois et les idées du monde qui blessent la dignité que Dieu nous a donnée (Avortement, GPA, euthanasie, etc.).
Je vous salue Marie ×3
Frères et sœurs dans le Christ
Dans les derniers mois de sa vie, alors qu’elle souffre de maladie, Rita reçoit la visite d’une parente. Au moment où elles se quittent, celle-ci lui demande si elle désire quelque chose de sa maison. Rita répond qu’elle aurait désiré une rose et deux figues de son jardin. La parente sourit car on est au plus fort de l’hiver, et pense que la malade délire. Arrivée chez elle, sa surprise est grande de trouver sur un rosier dépouillé de feuilles et recouvert de neige, une rose splendide, ainsi que deux figues sur le figuier. Elle cueille la fleur et les fruits et les porte à la malade. Ce miracle vaut à Rita l’appellation de «Sainte des roses».
Rita est décédée vraisemblablement en 1447, le 22 mai. Le Breve racconto nous dit qu’à l’approche de sa mort, elle jouit d’une apparition de Jésus et de Marie. Toute joyeuse, elle demande alors les derniers sacrements et s’éteint paisiblement. Aussitôt les cloches de l’église se mettent à sonner toutes seules. Le corps de Rita ne s’est pas corrompu: le fait est attesté à différentes époques, à plusieurs siècles de distance. La conservation miraculeuse du corps après la mort a toujours été considérée par les chrétiens comme un signe de sainteté du sujet, et un gage de la résurrection future. Le 20 mai 2000, devant la châsse contenant le corps de sainte Rita, le Pape disait: «La dépouille mortelle de sainte Rita, constitue un témoignage significatif de l’œuvre que le Seigneur accomplit dans l’histoire, lorsqu’il trouve des cœurs humbles et disponibles à son amour…
Profondément enracinée dans l’amour du Christ, Rita trouva dans sa foi inébranlable la force pour être en chaque circonstance une femme de paix. Dans son exemple de total abandon à Dieu, dans sa transparente simplicité et dans son inébranlable adhésion à l’Évangile, il nous est possible, à nous aussi, de trouver les indications opportunes pour être des chrétiens authentiques en cette aube du troisième millénaire… Suivant la spiritualité de saint Augustin, elle devint une disciple du Crucifié et «experte pour souffrir», elle apprit à comprendre les peines du cœur humain. Rita devint ainsi l’avocate des pauvres et de ceux qui n’ont rien, obtenant pour ceux qui l’ont invoquée dans les situations les plus diverses d’innombrables grâces de consolation et de réconfort. […]
En 1710, un religieux espagnol de l’Ordre des Augustins avait, le premier, qualifié sainte Rita d’«avocate des causes impossibles». Elle est aussi appelée «patronne des causes désespérées». Les difficultés les plus diverses lui sont confiées: guérisons, travail, affaires, succès aux examens… De nos jours encore, son intercession demeure puissante, comme le prouvent les 595 ex-voto déposés dans le sanctuaire de Cascia au XXe siècle. […]Demandons à sainte Rita d’user de sa puissance auprès de Dieu pour nous obtenir de devenir miséricordieux comme notre Père des Cieux est miséricordieux (Lc 6, 36) »[1]Lettre de Dom Antoine Marie osb, abbé l’Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 1er nov 2003
Par votre intercession, sainte Rita, je confie au Seigneur les intentions de chacun des membres de notre groupe de prière.
Je vous salue Marie ×3
Prière à Notre Dame
du Père Léonce de Grandmaison
Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
Obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses,
Un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre Coeur, devant votre divin Fils.
Un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse,
Un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Amen