Sainte Catherine Labouré (1806-1876)

Religieuse chez les Filles de la Charité, médaille miraculeuse,

Fêtée le 28 novembre

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Catherine Labouré est née en 1806 dans une famille nombreuse de paysans bourguignons assez aisés. Vers 14 ans s’éveille en elle la vocation religieuse. Mais elle doit affronter le refus durable de son père. Elle entre enfin à 23 ans, en 1830, chez les Filles de la Charité. En avril 1830, Catherine arrive à la maison mère de la rue du Bac pour son noviciat. Dès juillet 1830, elle reçoit des apparitions dont elle confie le secret à son confesseur : la Vierge Marie lui est apparue, des rayons de lumière sortant de ses mains ouvertes pour éclairer le globe sur lequel elle se tient. Elle lui a demandé de faire frapper et répandre une médaille à son effigie et portant l’invocation :

« Ô Marie conçue sans pêché, priez pour nous qui avons recours à vous. »

En 1832, Mgr de Quelen autorise la frappe ; la diffusion commence aussitôt, d’abord parmi les malades des hôpitaux, victimes de la terrible épidémie de choléra qui ravage alors Paris. Très vite, la médaille est qualifiée demiraculeuse à cause de nombreuses guérisons et conversions qui lui sont attribuées, dont la plus spectaculaire est celle du jeune banquier juif Alphonse Ratisbonne en 1842. La voyante est laissée dans l’anonymat ; le secret de son nom ne sera levé qu’à sa mort.

En 1831, Catherine est nommée à l’hospice pour vieillard d’Enghien, avenue de Picpus, à Reuilly, à l’extrémité du faubourg Saint-Antoine. Elle y reste jusqu’à sa mort en 1876.

Elle est canonisée par Pie XII en 1947.

  • Chapelle de la Médaille-Miraculeuse
    140, rue du Bac, 7e arr. – M° Sèvres-Babylone
    Son corps est transféré rue du Bac en 1933 au moment de sa béatification. L’événement, commémoré dans cette chapelle, se reproduisit plusieurs fois. La date du 27 novembre 1830 est la plus importante : la Vierge, ce jour-là, étend ses mains d’où partent des rayons lumineux, telle que la Médaille miraculeuse, dont elle voulut la diffusion, la représente.
  • Filles de la Charité
    77, rue de Reuilly, 12e arr. – M° Daumesnil
    Lieu où sainte Catherine Labouré vit l’essentiel de son existence et meurt en 1876.
  • Hospice d’Enghien
    12, rue de Picpus, 12e arr – M° Bel-Air
    Cet hospice communiquait par son jardin avec la maison des Filles de la Charité. Catherine y travaille de 1830 à 1876. L’hospice fut démoli en 1905.
Source : paris.catholique.fr Lien web