Février 2016
Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
Seigneur Dieu, avec la Vierge Marie et les saints anges gardiens, nous vous confions (prénoms du couple).
Notre Père, qui es aux cieux…
Prions en ce jour avec :
Sainte Gianna Beretta Molla (1922-1962)
Mère de famille, médecin,
Commémorée le 28 avril
Sainte Gianna, priez pour nous, Sainte Gianna, intercédez pour nous.
Sainte Gianna, nous vous confions les chercheurs, les gouvernants, le personnel de santé et tous ceux qui servent et protègent la vie.
Sainte Gianna, préparez le cœur des jeunes à un amour vrai, pur et enthousiaste.
Sainte Gianna, accompagnez ceux qui se préparent au Mariage, au sacerdoce, à la vie religieuse et missionnaire.
Sainte Gianna, enveloppez de votre affection et de votre intercession chaque enfant à naître.
Sainte Gianna, protégez toutes les mamans, spécialement celles qui attendent un enfant, celles qui n’arrivent pas à avoir d’enfant.
Sainte Gianna, soutenez le Saint-Père, les évêques et les prêtres dans l’annonce de l’Évangile de la Vie et le service des Sacrements.
Sainte Gianna, soutenez les mamans dans leur don quotidien.
Sainte Gianna, consolez les mamans qui pleurent un enfant
Sainte Gianna, secourez les personnes avec un handicap
Sainte Gianna, assistez les personnes âgées, les malades, les agonisants
Sainte Gianna, attirez-nous dans votre contemplation de Verbe fait chair
Sainte Gianna, apprenez-nous à rayonner l’Évangile de la Vie dans l’Église et dans la Cité [i].
La Famille
« Le centre de notre vie de prière doit être le tabernacle, qui est le centre de l’amour, de la charité. Il est la vie de nos églises, le centre d’irradiation de toutes les œuvres bonnes et saintes ».
« Née en 1922 à Magenta dans la région de Milan en Italie, Gianna est la dixième d’une famille de 13 enfants. A l’image de la petite Thérèse, elle grandit au sein d’un foyer profondément chrétien. Ses parents, membres du tiers-ordre franciscain, assistent à la messe quotidienne, rendent visite aux pauvres et aux personnes seules le dimanche après-midi, et font des économies en faveur des missions. En disciples du Christ, ils ne sont pas épargnés par la croix, perdant ainsi cinq enfants en bas âge. Eux-mêmes laisseront Gianna orpheline à 20 ans. Les fruits de leur foi profonde n’en sont pas moins visibles : trois vocations religieuses (un missionnaire, un prêtre diocésain, une religieuse), et une sainte élevée depuis peu sur les autels. En attendant, Gianna reçoit Jésus pour la première fois à l’âge de 5 ans et demi et s’efforce à son tour de communier fréquemment. Là se trouve la source qui transforme son âme et qui déjà imprime en elle de vifs sentiments d’amour pour Dieu et le prochain. A 16 ans, elle suit une retraite spirituelle selon les Exercices de saint Ignace et parmi ses résolutions, elle écrit : « Tout faire pour le Seigneur… Pour servir Dieu, je n’irai plus au cinéma sans m’assurer qu’il s’agit d’un film convenable et non scandaleux, ou immoral… Je préfère mourir plutôt que de commettre un péché mortel… Dire le « Je vous salue Marie » tous les jours pour que le Seigneur me donne une sainte mort… Le chemin de l’humiliation est le plus court pour arriver à la sainteté. Prier le Seigneur de me conduire au Paradis ». Les nombreuses grâces qu’elle y reçoit la marquent pour toute sa vie. Elle y découvre l’oraison, ce cœur à cœur quotidien avec Dieu, et réalise que là est la source de tout apostolat ».[ii]
Seigneur, nous vous confions (prénoms du couple) pour qu’ils restent fidèles au sacrement du mariage. Nous vous prions de garder leur couple solidement uni grâce à la prière et à l’espérance.
Je vous salue Marie ×3
L’ouverture aux autres
« Toute vocation est vocation à la maternité : physique, spirituelle, morale, parce que Dieu a mis en nous l’instinct de la vie. Le prêtre est père (spirituellement); les religieuses sont mères, mères des âmes… Se préparer à la vocation, c’est se préparer à donner la vie ». « Pour redonner la paix à mon âme, l’unique moyen qu’il y a sur la terre, c’est la confession, car c’est Jésus qui m’attend avec son cœur immense ».
« Elle a très tôt conscience de l’importance du don de soi : dès 12 ans elle s’engage au sein de l’Action catholique italienne, et plus tard passe une bonne partie de son temps libre auprès des pauvres et des personnes âgées dans le cadre de la Conférence de St Vincent de Paul. Attirée, un temps, par la vocation de missionnaire au Brésil, elle entame finalement des études de médecine. Ces années universitaires sont propices à l’apostolat. Très active et pleine d’initiative, elle gagne l’amitié des jeunes filles, organise des excursions, des fêtes et des jeux dans le but d’encourager ses amies à l’amour de Dieu et du prochain. Elle écoutait les autres et parlait peu, répondait avec justesse comme si elle écoutait une voix intérieure, dira-t-on d’elle… L’été, elle conduisait ses compagnes de l’Action catholique dans sa maison de vacances pour des retraites spirituelles». Elle-même explique: « Le seul fait de bien parler n’entraîne pas ; mais montrer l’exemple, oui. Rendre la vérité visible dans sa personne même ; rendre la vérité aimable en s’offrant soi-même comme un exemple attirant, et si possible héroïque… N’ayez pas peur de défendre Dieu, l’Église, le Pape et les prêtres. Contre toute cette campagne antireligieuse et immorale, on ne peut rester indifférents… Il faut agir, entrer dans tous les champs d’action : social, familial et politique. Et travailler, parce que toutes les forces du mal, obscures et menaçantes, sont réunies ». Sans facilité intellectuelle particulière, Gianna Beretta, par son sérieux et son désir de remplir au mieux son devoir d’état, obtient son diplôme de docteur en médecine et chirurgie de l’université de Pavie à 27 ans. Son amour pour les plus faibles et les plus démunis l’entraîne à ouvrir un dispensaire. Spécialisée en pédiatrie, elle y reçoit plus particulièrement les enfants et leurs mamans, mais aussi les pauvres et les vieillards. Gianna considère sa profession comme un véritable apostolat : « Tout le monde travaille au service de l’homme. Nous, médecins, nous travaillons directement sur l’homme lui-même… Le grand mystère de l’homme, c’est Jésus: « Celui qui visite un malade, c’est moi qu’il aide », dit Jésus… Comme le prêtre peut toucher Jésus, ainsi nous touchons Jésus dans le corps de nos malades… Nous avons des occasions de faire du bien que le prêtre n’a pas. Notre mission n’est pas achevée quand les médicaments ne servent plus : il faut porter l’âme à Dieu, notre parole a une certaine autorité… Les médecins catholiques, comme ils sont nécessaires ! »[ii]
Seigneur de joie, nous vous prions dans votre Esprit-Saint, afin que s’anime dans les cœurs de (prénoms du couple), douceur, patience et bonté dans leur relation aux autres.
Je vous salue Marie ×3
La Fécondité
« Le secret du bonheur est de vivre instant après instant et de remercier le Seigneur de tout ce qu’il nous donne jour après jour dans sa grande bonté ».
« A 32 ans, se pose à nouveau la question de sa vocation. Après avoir beaucoup prié, elle réalise qu’elle est plutôt faîte pour le mariage, persuadée que «les voies du Seigneur sont toutes belles pourvu que le but soit toujours le même : sauver son âme, et réussir à porter beaucoup d’autres âmes au Paradis, pour glorifier Dieu». Elle rencontre alors Pierre Molla, un industriel. Il est pour elle l’époux qu’elle espérait, aussi Gianna le considère-t-il comme un véritable don de Dieu. Dans ses lettres de fiancée, elle lui demande de lui signaler ses moindres défauts pour qu’elle puisse s’en corriger et ne jamais le faire souffrir. Et elle prie le Seigneur d’être une épouse et une mère selon Sa volonté et selon le désir de son futur mari. De ce mariage célébré en 1955 naissent trois enfants rapprochés. En dépit de ses grossesses difficiles, qu’elle confie au Bon Dieu, elle arrive à concilier harmonieusement vie de famille et vie professionnelle. Et pour remercier Dieu de la naissance de chacun de ses enfants, elle donne aux missions, sur ses économies, une somme correspondant au salaire de six mois de travail d’un employé. En véritable mère chrétienne, elle veille à leur éducation morale et religieuse, leur apprenant à prier et à faire chaque soir un examen de conscience en leur faisant observer quelle action a pu attrister le cœur de Jésus ».[ii]
Seigneur, nous vous supplions de garder les cœurs de (prénoms du couple) brûlants d’amour pour Vous afin que leur mariage porte du fruit et augmente en eux la capacité d’aimer.
Je vous salue Marie ×3
L’Engagement dans la société
« On gagne le Paradis avec l’effort quotidien ».
« Alors qu’elle remplit sa charge de médecin, Gianna Beretta accroît son engagement dans l’Action Catholique, en se donnant sans compter pour les « plus jeunes ». En même temps, elle exprime en faisant du ski et de l’alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l’œuvre de Dieu dans la nature. Elle s’interroge, prie et fait prier pour sa vocation qu’elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l’appel au mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s’y donne totalement «pour former une famille vraiment chrétienne ». « Durant les années de lycée et d’université, alors qu’elle s’adonne avec sérieux aux études, elle traduit sa foi en s’engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de l’Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul. Docteur en médecine et en chirurgie en 1949 à l’Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l’Université de Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres ».[ii]
Seigneur, nous nous associons aux souffrances de (prénoms du couple). Nous les déposons à vos pieds afin de repousser l’emprise de Satan sur les pratiques humaines qui blessent la dignité que Vous nous avez donnée (Avortement, euthanasie, GPA…).
Je vous salue Marie ×3
La Confiance en Dieu
«Quand on fait son devoir, on ne doit pas s’inquiéter, parce que l’aide de Dieu ne manquera » « Comment conserver la pureté? Entourer notre corps au moyen de la haie du sacrifice. La pureté est une vertu-résumé, c’est-à-dire un ensemble de vertus… La pureté devient beauté, puis aussi force et liberté. Est libre celui qui est capable de résister, de lutter ».
« A l’automne 1961, alors qu’elle est toute à la joie d’une nouvelle maternité, un médecin lui diagnostique un fibrome à l’utérus. Gianna, elle-même médecin, prend très vite conscience des risques qu’elle encourt. Trois solutions s’offrent à elle: – l’ablation du fibrome et de l’utérus contenant l’enfant: cette intervention sauvera très certainement la vie de la maman ; mais l’enfant mourra, et elle ne pourra plus en avoir d’autre; – l’ablation du fibrome et l’avortement provoqué: la mère aura la vie sauve et pourra éventuellement avoir d’autres enfants plus tard ; mais cette solution est contraire à la loi de Dieu; – l’ablation du fibrome seulement, en tentant de ne pas interrompre la maternité en cours: seule cette troisième possibilité laisse la vie à l’enfant ; mais elle expose celle de la mère à un très grave danger. Elle refuse avec fermeté les deux premières solutions, prête à tout pour sauver son enfant au péril de sa vie. « Qu’on ne se préoccupe pas pour moi, pourvu que tout aille bien pour le bébé ! » dit-elle avec force à son entourage avant son opération. « Oui, j’ai tant prié ces jours-ci, confie-t-elle au prêtre venu l’encourager. Avec foi et espérance, je me suis confiée au Seigneur, même en face de cette terrible parole de la science médicale : ou la vie de la mère ou celle de l’enfant. J’ai confiance en Dieu, oui ; maintenant à mon tour d’accomplir mon devoir de mère. Je renouvelle au Seigneur l’offrande de ma vie. Je suis prête à tout, pourvu qu’on sauve mon enfant ». L’intervention chirurgicale réussit, mais affaiblit la mère. Sans que le sourire disparaisse de son visage, Gianna passe les derniers mois de sa grossesse dans la prière et l’abandon à la volonté de Dieu, à travers de grandes douleurs physiques et morales. Et le samedi Saint 21 avril 1962, naît une petite Gianna-Emmanuelle en parfaite santé. Mais l’état de la maman se dégrade, suite à des hémorragies et à une infection généralisée. Au bout d’une semaine de terribles souffrances, véritable chemin de croix, Gianna reçoit avec ferveur les derniers sacrements. En présence de son mari, qui a approuvé son choix, et répétant dans son agonie « Jésus je t’aime », Gianna rend son âme à Dieu. Elle avait 39 ans. Son enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et de prière. Tous ceux qu’elle avait connus, soignés, soutenus ont voulu témoigner leur reconnaissance et leur amour pour cette femme à la fois simple et extraordinaire » Elle repose aujourd’hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta ».[ii]
Seigneur, Vous qui épanchez notre soif, permettez à (prénoms du couple), d’apaiser leurs peurs et de s’abandonner à Votre sainte volonté.
Je vous salue Marie ×3
La Foi
« Les voies du Seigneur sont toutes belles pourvu que le but soit toujours le même: sauver notre âme, et réussir à porter beaucoup d’autres âmes au Paradis, pour glorifier Dieu ». « Si vous devez décider entre moi et l’enfant, n’hésitez pas: choisissez, et je l’exige, l’enfant. Sauvez-le »
« Par sa profonde éducation chrétienne reçue tout au long de son enfance, par ses années passées au service des autres, et à travers la sainteté de son mariage, toute son existence a préparé Gianna Beretta-Molla à ce sacrifice ultime : le don de sa propre vie pour l’enfant à naître. C’est à la fois un hymne à l’amour : « il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime », ainsi qu’un chant pour la beauté de la vie, et pour la défense des tout-petits dans le sein de leur mère. En la béatifiant puis la canonisant le 16 mai 2004, le pape Jean-Paul II nous montre que nous sommes tous appelés à la sainteté, quel que soit notre état de vie, pour peu que nous vivions dans la Charité avec le désir de progresser. Faisons nôtres ces paroles qu’il prononça dans son homélie, le jour de la canonisation : « Gianna Beretta Molla fut une simple messagère de l’amour divin, mais elle le fut de façon profondément significative. Quelques jours avant son mariage, dans une lettre à son futur mari, elle écrivait: « L’amour est le plus beau sentiment que le Seigneur ait placé dans l’âme des hommes ». À l’exemple du Christ, qui « ayant aimé les siens… les aima jusqu’à la fin » (Jn 13, 1), cette sainte mère de famille resta héroïquement fidèle à l’engagement pris le jour de son mariage. Le sacrifice extrême qui scella sa vie, témoigne que seul celui qui a le courage de se donner totalement à Dieu et à ses frères se réalise lui-même. Puisse notre époque redécouvrir, à travers l’exemple de Gianna Beretta Molla, la beauté pure, chaste et féconde de l’amour conjugal, vécu comme une réponse à l’appel divin ! ». (JP II le VIème dimanche de Pâques, 16 mai 2004, à la chapelle papale.[ii]
Seigneur, dans votre mystère de gloire, vous permettez à certains de souffrir, aidez (prénoms du couple), à maintenir fermement en eux un grand désir de sainteté malgré leurs souffrances.
Je vous salue Marie ×3
Frères et sœurs dans le Christ
« Si nous voulons que notre apostolat ne soit pas vain, mais efficace, nous devons être des âmes de prière. Même si tout, autour de nous, dans la journée, nous distrait de la prière ! Celle-ci doit être faite avec foi dans la toute-puissance de Dieu qui peut nous aider… Et si après avoir travaillé de notre mieux, nous connaissons l’échec, acceptons-le généreusement ; un échec bien accepté par un apôtre qui avait utilisé tous les moyens pour réussir, est plus efficace pour le salut qu’un triomphe ». « Immolation préméditée», c’est ainsi que Paul VI a défini le geste de la Bienheureuse Gianna à l’Angélus du 23 décembre 1973 en évoquant « Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée ». La référence christologique au Calvaire et à l’Eucharistie du Saint Père est évidente. Gianna Beretta Molla a été béatifiée par Jean Paul II le 24 avril 1994, lors de l’Année Internationale de la Famille».[ii]
Seigneur, nous vous confions les personnes qui entourent (prénoms du couple). Donnez-leur d’être des présences aimantes, usant d’une juste compassion et d’une attitude délicate.
Je vous salue Marie ×3
Action de grâces pour les richesses de nos vies
Nous vous remercions, Seigneur, pour tous les dons, grâces, cadeaux, que Vous nous avez offerts. Merci Seigneur.
Je Vous salue Marie ×3
O Marie conçue sans péchés, Priez pour nous qui avons recours à vous, (3 fois)
Saint Joseph, Priez pour nous
Sainte Gianna, Priez pour nous
Nos saints Patrons (récitez les saints patrons du couple et les vôtres), Priez pour nous
Tous les saints du Ciel, Priez pour nous
Nos saints Anges Gardiens, protégez-nous, inspirez-nous le désir de sainteté et gardez-nous dans la joie.
Prière à Notre Dame
du Père Léonce de Grandmaison
Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
Obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses,
Un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre Coeur, devant votre divin Fils.
Un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse,
Un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Amen
Bibliographie :
[i] Prière du début, ND des Neiges : http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11352987.html
[ii] Notre-Dame de la Chrétienté : https://www.nd-chretiente.com/dossiers/pdf/articles/2006_sainte%20jeanne%20beretta%20molla_domus%20christiani.pdf