Novembre 2020

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.

Seigneur Dieu, avec la Vierge Marie et les saints anges gardiens, nous vous confions (prénoms du couple).

Notre Père, qui es aux cieux…

Prions en ce jour avec :

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face (1873-1897)

Carmélite, Docteur de l’Eglise, sainte Patronne des Missions, de la France, de la Russie, des orphelins, de la tuberculose.

Commémorée le 1er octobre

Prions.

« Dieu Notre Père, tu accueilles près de Toi ceux qui, en ce monde, Te servent fidèlement. Nous invoquons sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face à cause de son amour pour Toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer « que Tu ferais sa volonté au Ciel, puisqu’elle avait toujours fait la Tienne sur la Terre ».

Seigneur Jésus, Fils Unique de Dieu et notre Sauveur souviens-toi que sainte Thérèse consuma sa vie ici-bas pour le salut des âmes, et voulut « passer son Ciel à faire du bien sur la terre ». Parce qu’elle fut ton épouse bien-aimée, passionnée par ta gloire, nous la prions.

Esprit Saint, source de toute grâce et de tout amour, c’est par ton action que sainte Thérèse fut comblée de prévenances divines et y répondit avec une parfaite fidélité. Maintenant qu’elle intercède pour nous, et ne veut prendre aucun repos jusqu’à la fin des temps, nous l’implorons.

O Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui te prient. Je m’unis à eux comme à des frères. A travers les grâces que nous désirons si telle est la volonté du Seigneur, donne-nous d’être fortifiés dans la Foi, l’Espérance et l’Amour sur le chemin de la Vie, et d’être aidés au moment de la mort, afin de quitter ce monde dans la Paix du Père, et de connaître l’éternité de joie des enfants de Dieu. Amen »[1]Neuvaine à sainte Thérèse.

La Famille


« Louis et Zélie se sont mariés le 13 juillet 1858. Ils ont eu neuf enfants, dont quatre sont morts en bas âge (Hélène, née le 10 octobre 1864, morte le 22 février 1870. Joseph-Louis, né le 20 septembre 1866, mort le 14 février 1867. Joseph-Jean-Baptiste, né le 19 décembre 1867, mort le 24 août 1868. Mélanie-Thérèse, née le 16 août 1870, morte le 8 octobre 1870). Louis est horloger, Zélie dirige une entreprise dentellière du point d’Alençon, employant jusqu’à une vingtaine d’ouvrières. Devant le développement de celle-ci, Louis aide sa femme dans la gestion de l’entreprise. Tous les deux sont des catholiques fervents. Ils avaient, avant leur mariage, aspiré à la vie religieuse. Il y a donc un désir d’absolu dans le couple, Zélie veut offrir beaucoup d’« élus » à Dieu, ils prient pour que leurs enfants soient saints. Zélie meurt d’un cancer du sein en 1877. En 1890, Louis tombe malade et doit être interné au Bon Sauveur de Caen. Cette épreuve est une source de grande souffrance morale pour lui-même et pour ses filles, tous la vivent dans un grand esprit de foi. Il y reste jusqu’en 1892. Paralysé des jambes, il revient à Lisieux où il est accompagné par Léonie (jusqu’à l’entrée de celle-ci à la Visitation) et par Céline jusqu’à la fin. Louis et Zélie Martin ont été béatifiés le 19 octobre 2008 et seront canonisés le 18 octobre.

Les sœurs de Thérèse :

Marie, soeur Marie du Sacré-Cœur est née le 22 février 1860. Marie est surnommée “le diamant” par Monsieur Martin. Elle entre au Carmel de Lisieux en 1886. Elle meurt le 19 janvier 1940.

Pauline, soeur Agnès de Jésus, est née le 7 septembre 1861. Pauline est surnommée “la perle fine” par Monsieur Martin. Elle entre au carmel de Lisieux en 1882. Elle y devient prieure pour la première fois en 1893. Plus tard, le pape la nommera prieure à vie. Elle meurt le 28 juillet 1951.

Léonie, sœur Françoise-Thérèse, est née le 3 juin 1863. Léonie, au “caractère difficile” selon Zélie Martin. Elle fait plusieurs essais infructueux de vie religieuse avant d’entrer définitivement en 1899 à la Visitation de Caen. Elle y meurt le 16 juin 1941. Un procès en béatification est en cours (a été déclarée « servante de Dieu » en janvier 2015).

Céline, sœur Geneviève de la Sainte-Face, est née le 8 avril 1869. Céline est surnommée «l’intrépide». Elle entre au Carmel de Lisieux après la mort de son père qu’elle a accompagné jusqu’à la fin. Elle meurt le 25 février 1959.

Quant à Thérèse, elle est appelée « petite Reine » par son papa »[1]Site du Carmel de Lisieux.

 Seigneur, nous vous confions (prénoms du couple) pour qu’ils restent fidèles au sacrement du mariage. Nous vous prions de garder leur couple solidement uni grâce à la prière et à l’espérance.

Je vous salue Marie ×3 

La Foi 


« Thérèse, petite fille enjouée au caractère bien trempé devient, après la mort de sa mère, « timide et douce, sensible à l’excès». Elle suit sa scolarité au pensionnat des Bénédictines de Lisieux. Elle y découvre la vie collective qu’elle vit difficilement, trouvant son réconfort dans la présence de sa sœur Céline à ses côtés.

Fin 1882, Thérèse tombe malade d’une maladie lui occasionnant malaises et maux de têtes. Son état s’aggrave dans les mois suivants. Très inquiète, la famille prie Notre Dame des Victoires. Le 13 mai 1883, Léonie, Marie et Céline prient au pied du lit de Thérèse et se tournent vers la statue de la Vierge. Thérèse prie, elle aussi. Elle voit alors la Vierge lui sourire. La malade est définitivement rétablie. À Noël 1886, elle reçoit une grâce de conversion qui la fait sortir de l’enfance : « Jésus me revêtit de ses armes et, depuis cette nuit je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchais de victoire en victoire et commençais pour ainsi dire une course de géant. » (Ms A)

En juillet 1887, à l’issue d’une messe du dimanche à la Cathédrale Saint Pierre, elle reçoit la révélation de sa mission : sauver des âmes par la prière et le sacrifice. Thérèse s’épanouit. Elle découvre la puissance de la prière quand elle voit sa prière pour Pranzini (condamné à mort, refusant tout secours de la religion, celui-ci embrassa le crucifix au moment de monter à l’échafaud) exaucée. Elle a alors le désir de sauver beaucoup d’autres âmes pour Dieu.

Elle fait part à son père de son désir d’entrer au Carmel à 15 ans. Il accepte, mais elle se heurte au refus catégorique du chanoine Delatroëtte, supérieur du Carmel. Pour consoler sa fille en larmes, Louis Martin l’emmène auprès de l’évêque, Mgr Hugonin, à Bayeux. Celui-ci l’écoute exprimer le vœu de se consacrer à Dieu, qu’elle éprouve depuis qu’elle est enfant. Mais il remet sa décision à plus tard. En 1887, Louis Martin emmène ses filles Céline et Thérèse au pèlerinage diocésain à Rome […] Au cours de ce séjour, Thérèse a l’audace de demander au Pape l’autorisation d’entrer à 15 ans au Carmel malgré l’opposition des supérieurs. […] Le 9 avril 1888, Thérèse entre au carmel : « Je sentis mon cœur battre avec une telle violence qu’il me sembla impossible d’avancer lorsqu’on vint nous faire signe de venir à la porte conventuelle ; j’avançai cependant tout en me demandant si je n’allais pas mourir par la force des battements de mon cœur… » (Ms A 69r°). Elle fait dès lors l’apprentissage de la rude vie du carmel : « J’ai trouvé la vie religieuse telle que je me l’étais figurée… mes premiers pas ont rencontré plus d’épines que de roses… je veux parler du manque de jugement, d’éducation, de la susceptibilité de certains caractères, toutes choses qui ne rendent pas la vie très agréable… Une parole, un sourire aimable, suffisent souvent pour épanouir une âme triste. » (Ms A 69v° et Ms C 28r°) »[1]Site du Carmel de Lisieux. 

Seigneur, permettez à (prénoms du couple), de maintenir fermement en eux un grand désir de sainteté malgré leurs souffrances. 

Je vous salue Marie ×3

 

La Confiance en Dieu


« Douze jours à peine après sa prise d’habit son père, atteint d’une maladie dégénérative du cerveau, a une crise particulièrement grave. Il doit être interné à l’asile du Bon Sauveur à Caen. Thérèse plonge dans le silence et la prière, contemplant longuement la Sainte Face. Elle approfondit sa vocation. Elle qui veut devenir une grande sainte, pratique la charité envers ses sœurs, lit saint Jean de la Croix. Thérèse prononce ses vœux définitifs le 8 septembre 1890, à l’âge de 17 ans et demi […]. Sa vie de prière puise sa source à la lecture de l’Evangile qu’elle porte toujours sur elle. […]

En 1894, Thérèse écrit ses premières récréations pieuses (petites pièces de théâtre, jouées les jours de grandes fêtes par quelques sœurs pour le reste de la communauté). Elle écrit également des poèmes spirituels. Le 29 juillet 1894, Louis Martin décède. Céline entre au carmel de Lisieux. […] Thérèse découvre sa petite voie et l’expérimente de plus en plus.

À la demande de sa sœur Pauline, Mère Agnès de Jésus, elle entreprend la rédaction de ses souvenirs d’enfance, qui deviendront une partie de Histoire d’une âme : « C’est à vous, ma Mère chérie, à vous qui êtes deux fois ma Mère, que je viens confier l’histoire de mon âme… je ne vais faire qu’une seule chose : Commencer à chanter ce que je dois redire éternellement «Les Miséricordes du Seigneur !»… » (Ms A)

Dans la nuit du jeudi au vendredi saint 1896, Thérèse crache du sang, ce qu’elle perçoit «comme un doux et lointain murmure qui m’annonçait l’arrivée de l’Epoux » (Ms C 5r°). Quelques jours après, elle est plongée dans les plus épaisses ténèbres spirituelles dont elle ne sortira plus. Le 30 mai, Mère Marie de Gonzague lui confie un deuxième missionnaire après l’abbé Bellière, le Père Roulland, des Missions Etrangères de Paris, qui s’apprête à partir pour la Chine. Il sera pour elle un véritable frère d’âme.

 « Mon âme fût envahie par les plus épaisses ténèbres et… la pensée du Ciel si douce pour moi ne fut plus qu’un sujet de combat et de tourment… Cette épreuve ne devait pas durer quelques jours, quelques semaines, elle devait ne s’éteindre qu’à l’heure marquée par le Bon Dieu et… cette heure n’est pas encore venue… »Ms C 5v°

La santé de Thérèse se dégrade rapidement, elle souffre beaucoup. Elle est installée à l’infirmerie du monastère. Mère Agnès et Sœur Geneviève commencent à noter les paroles de leur sœur.[…] Mère Marie de Gonzague demande à Thérèse de noter ses souvenirs de carmélites. Ce qu’elle fait durant ce mois de juin, usant ses dernières forces. Elle terminera le manuscrit par le mot « amour« , comme chacun des manuscrits autobiographiques. Le 30 septembre au soir, elle meurt à l’âge de 24 ans : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie. »[1]Carmel de Lisieux

Seigneur, permettez à (prénoms du couple) d’apaiser leurs peurs et de s’abandonner à Votre sainte volonté.

Je vous salue Marie ×3

La Fécondité 


« Thérèse se sait petite et faible. Elle nous propose le chemin de confiance d’abandon de l’enfant qui s’endort sans crainte dans les bras de son Père. Elle fait tout ce qui est en son pouvoir, mais elle attend tout de Dieu pour mener l’ouvrage à son achèvement :

« C’est la confiance rien que la confiance qui conduit à l’amour » (LT 197). Ce chemin passe par les petites choses de la vie quotidienne : Thérèse est attentive à l’extraordinaire de la présence de Dieu qui se donne à nous dans l’instant présent. Cette présence d’amour la fait aller de l’avant sans crainte. A travers ses souffrances, elle continue d’aimer et de sourire. A la douleur physique s’est ajoutée l’épreuve spirituelle : il lui semble que son âme est envahie de ténèbres, que la vie éternelle n’existe pas. Dans ces tentations contre la foi, elle choisit de croire et elle s’abandonne avec confiance dans les bras du Père, se faisant solidaire des pêcheurs.

Ses derniers mots : « Je ne me repends pas de m’être livrée à l’Amour… Mon Dieu je vous aime. »(Derniers Entretiens). Elle nous invite à nous abandonner simplement dans la confiance à l’Amour infini et miséricordieux de Dieu. Tout le monde peut suivre cette petite voie, c’est la sainteté à la portée de tous : «La sainteté n’est pas dans telle ou telle pratique, elle consiste en une disposition du coeur qui nous rend humbles et petits entre les bras de Dieu, conscients de notre faiblesse et confiants jusqu’à l’audace en sa bonté de Père. » (Derniers entretiens) »[1]Carmel de Lisieux.

Seigneur, nous vous supplions de garder les cœurs de (prénoms du couple) brûlants d’amour pour Vous afin que leur mariage porte du fruit et augmente en eux la capacité d’aimer.

Je vous salue Marie ×3

 

L’ouverture aux autres


« A une époque marquée par la représentation d’un Dieu de justice et la peur du jugement, Thérèse va nous rappeler que Dieu est avant tout miséricorde, un Père plein de tendresse pour ses enfants, particulièrement pour les plus petits, ceux qui se reconnaissent pauvres et impuissants. Les fautes ne sont pour elle qu’occasion de s’en remettre à Lui : « Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour. Comment, lorsqu’on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l’amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? » (LT247 à l’Abbé Bellière).
Ce sens de la miséricorde est crucial dans les derniers mois de sa vie, quand elle passe par l’épreuve de la nuit de la foi. Durant cette période, elle est assaillie de telles tentations qu’elle comprend mieux ce que vivent les plus grands pécheurs. Pourtant, elle ne cesse de croire en la miséricorde infinie de Dieu pour celui qui revient vers lui. Elle va jusqu’à dire, en juillet 1897, à sa sœur Pauline : « Dites bien, ma Mère, que si j’avais commis tous les crimes possibles, j’aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d’offenses serait comme une goutte d’eau jetée dans un brasier ardent ». (Derniers entretiens 11 juillet 1897)

Sa dernière lettre, à l’abbé Bellière en août 1897, se termine par ces mots : « Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit… Je l’aime !… Car il n’est qu’amour et miséricorde ! » (LT 263) »[1]Carmel de Lisieux.

Méditons avec saint Jean-Paul II : « Elle a laissé le souvenir de l’enfant : de la sainte enfance. Et toute sa spiritualité a confirmé encore une fois la vérité de ces paroles de l’Apôtre: « Aussi bien n’avez-vous pas reçu un esprit d’esclaves pour retomber dans la crainte; vous avez reçu un esprit de fils adoptifs… ». Oui. Thérèse fut l’enfant. Elle fut l’enfant « confiant » jusqu’à l’héroïsme, et par conséquent « libre » jusqu’à l’héroïsme. Mais c’est justement parce que ce fut jusqu’à l’héroïsme, qu’elle seule connut la saveur intérieure et aussi le prix intérieur de cette confiance qui empêche de «retomber dans la crainte» ; de cette confiance qui, jusque dans les obscurités et les souffrances les plus profondes de l’âme, permet de s’écrier: « Abba! Père! ».

Oui, elle a connu cette saveur et ce prix. Pour qui lit attentivement son Histoire d’une âme, il est évident que cette saveur de la confiance filiale provient, comme le parfum des roses, de la tige qui porte aussi des épines. Si en effet « nous sommes enfants, nous sommes donc héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec Lui pour être aussi glorifiés avec Lui ». C’est pour cela, précisément, que la confiance filiale de la petite Thérèse, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus mais aussi « de la Sainte-Face », est si « héroïque », parce qu’elle provient de la fervente communion aux souffrances du Christ.

Et quand je vois devant moi tous ces malades et infirmes, je pense qu’ils sont associés eux aussi, comme Thérèse de Lisieux, à la passion du Christ, et que, grâce à leur foi en l’amour de Dieu, grâce a leur propre amour, leur offrande spirituelle obtient mystérieusement pour l’Eglise, pour tous les autres membres du Corps mystique du Christ, un surcroît de vigueur. Qu’ils n’oublient jamais cette belle phrase de sainte Thérèse : « Dans le cœur de l’Eglise ma Mère je serai l’amour ». Je prie Dieu de donner à chacun de ces amis souffrants, que j’aime avec une affection toute spéciale, le réconfort et l’espérance »[2]homélie de saint Jean-Paul II, Lisieux.

Seigneur, nous vous prions pour…(prénoms du couple) afin que leurs coeurs restent animés par la douceur, la patience et la bonté dans leur relation aux autres.

Je vous salue Marie ×3

L’engagement dans la société


« Je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom et planter sur le sol infidèle ta Croix glorieuse, mais, ô mon Bien-Aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je voudrais en même temps annoncer l’Évangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées… Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années mais je voudrais l’avoir été depuis la création du monde et l’être jusqu’à la consommation des siècles »

« Le 14 décembre 1927, Pie XI proclamait Thérèse patronne principale des pays de mission à l’égal de saint François Xavier. Thérèse avait un ardent désir missionnaire que Thérèse d’Avila souhaitait pour ses filles carmélites. Elle disait être entrée au carmel pour sauver les âmes. Elle aurait aimé partir pour le carmel d’Hanoï que venait de fonder le carmel de Saïgon. La découverte de sa maladie empêcha ce projet »[1]Carmel de Lisieux.

« En 1997, année du centenaire de la mort de Thérèse, Jean-Paul II la proclame docteur de l’Église. Elle est la plus jeune des Docteurs. »

« La vie de tous les jours est faite de mille petits gestes, de difficultés, de petits sacrifices : autant d’occasions de montrer notre amour pour le Seigneur et pour ceux qui nous entourent. Thérèse nous invite à n’en manquer aucune. Il suffit d’aimer, de mettre beaucoup d’amour dans les activités les plus ordinaires de la vie : « Jésus ne regarde pas tant la grandeur des actions ni même à leur difficulté qu’à l’amour qui fait faire ces actes. » (LT 65)

« Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même ». (PN 54)

« Je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leur faiblesse, à s’édifier des plus petits actes de vertu qu’on les voit pratiquer. » Ms C 12 r°). Au moment de sa mort, Thérèse laisse échapper cet ultime murmure : « Je ne me repens pas de m’être livrée à l’Amour… Je l’aime !…mon Dieu, je vous aime ! ». Tel est bien le dernier mot de Thérèse : l’Amour. C’est avec ce mot qu’elle a achevé sa vie, comme c’est avec lui qu’elle a terminé chacun de ses trois manuscrits »[1]Carmel de Lisieux. 

Seigneur, nous vous offrons nos épreuves. Nous les déposons à vos pieds afin de repousser l’emprise de Satan sur les pratiques humaines qui blessent notre dignité (Avortement, euthanasie, GPA…).

Je vous salue Marie ×3

 

Frères et soeurs dans le Christ


« Mais je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime, de donner ma petite voie aux âmes. Si le bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde. Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre ». (CJ 17.7).

« A sa mort, quelques sœurs auraient ratifié l’opinion de l’une d’entre elles : « Il n’y avait rien à dire sur elle ; elle était très gentille et très effacée, on ne la remarquait pas, jamais je ne me serai doutée de sa sainteté. ». La jeune carmélite est enterrée dans la plus grande discrétion, un petit grain de blé tombé en terre vient de mourir. L’histoire aurait pu s’arrêter là… Mais par décret de la Providence, la grande aventure de « la plus grande sainte des temps modernes » ne fait que commencer ! »[1]Carmel de Lisieux. En effet, « il est d’usage dans les carmels de rédiger une « circulaire » des sœurs décédées retraçant brièvement leur vie et de la diffuser dans les carmels. Sous la responsabilité de la prieure, Mère Agnès prépare une brochure regroupant plusieurs écrits dont les deux cahiers de souvenirs rédigés par Thérèse, quelques poésies et autres écrits qu’elle intitulera Histoire d’une âme, en lieu et place de cette circulaire. Mgr Hugonin en autorise la parution qui a lieu en 1898. Celle-ci, tirée à 2000 exemplaires, est diffusée dans les carmels et auprès des proches du Carmel, et de quelques personnalités ecclésiastiques. Des évêques, des supérieurs religieux et des prêtres écrivent leur admiration au carmel. Cette édition sera épuisée à Pâques 1899 et de nombreux tirages se succèderont […]

Dès 1899, guérisons et miracles se produisent en grand nombre sur la tombe de Thérèse. De nombreuses lettres adressées au carmel, soulignent l’effet d‘Histoire d’une âme sur les lecteurs.

Histoire d’une âme est aujourd’hui le livre qui a été le plus vendu dans le monde entier après la Bible. Son influence sur l’Eglise fut déterminante »[1]Carmel de Lisieux.

Seigneur, nous vous confions les personnes qui entourent (prénoms du couple), donnez-leur d’être des présences aimantes, pleine de compassion et de délicatesse.

Je vous salue Marie ×3

 

Action de grâces pour notre vie


Nous vous remercions, Seigneur, pour tous les dons, grâces, cadeaux, que Vous nous avez offerts dans nos vies.

Je vous salue Marie ×3

O Marie conçue sans péchés, Priez pour nous qui avons recours à vous, (3 fois)
Saint Joseph, Priez pour nous
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Priez pour nous
Nos saints Patrons (récitez les saints patrons du couple et les vôtres), Priez pour nous
Tous les saints du Ciel, Priez pour nous
Nos saints Anges Gardiens, protégez-nous, inspirez-nous le désir de sainteté et gardez-nous dans la joie.

Prière à Notre Dame

du Père Léonce de Grandmaison


Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d'enfant,
pur et transparent comme une source ;
Obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses,
Un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion,
un coeur fidèle et généreux, qui n'oublie aucun bien et ne tienne rancune d'aucun mal.
Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour,
joyeux de s'effacer dans un autre Coeur, devant votre divin Fils.
Un coeur grand et indomptable,
qu'aucune ingratitude ne ferme, qu'aucune indifférence ne lasse,
Un coeur tourmenté de la gloire de Jésus-Christ,
blessé de son Amour, et dont la plaie ne guérisse qu'au ciel.
Amen